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Aristote (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 16/05/2016

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aristote

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

L'aboutissement métaphysique de la réflexion aristotélicienne est une représentation dynamique et cohérente du réel où, loin d'exclure l'être, le mouvement et le devenir en sont des modes d'expression.

 

De plus, la pensée d'un «acte pur», perfection substantielle du réel, rend possible sans contradiction tant la perpétuité du mouvement et du temps que l'achèvement du logos, raison et discours. En effet, aux yeux d'Aristote, l'acte pur, Dieu, est une nécessité; du point de vue de l'observation sensible, l'ordre admirable du réel, l’harmonie des éléments et le processus de la vie, animation perpétuelle de l’être, semblent, en effet, tendre vers une suprême perfection. La preuve scientifique est, quant à elle, fournie par la nécessité logique d’un premier moteur instaurant le mouvement circulaire du monde; infini dans ses effets (le devenir perpétuel) mais immuable lui-même, le Dieu d'Aristote est la raison d'être (et non le créateur) de l'ordre et du mouvement. De plus,

perfection qui préexistait en lui sous ia forme de possibilité ou de potentiel (la puissance). Ainsi l'enfant est-il un adulte en puissance. Mais, cette théorie, qui fait de l'acte l’achèvement et le mouvement d'achèvement d'un être, laisse également supposer la présence de deux principes : un principe d'indétermination (la matière), rendant le changement possible, et un principe de perfection (la forme), qui donne à chaque être sa nature déterminée. Toute existence individuelle est donc un composé de matière et de forme. Enfin, ce qu'Aristote nomme substance correspond à l'être singulier (Socrate, cette table...), irréductible à ses attributs essentiels, comme à ses particularités individuelles, ses «accidents» (jeune, vieux, malade, en bonne santé, etc.). Ainsi, je (substance) peux devenir musicien (accident) sans cesser d’être moi-même.

 

Bien qu'il n'y ait «de réel que l'individu, il n'y a de science que du général»; c'est la raison pour laquelle Aristote confiera à la physique le soin de classer et de hiérarchiser les propriétés communes aux individus.

 

La métaphysique se charge quant à elle d'étudier «l'être en tant qu'être ».

aristote

« l'ORCANON, l'INVENTION DE LA LOGIQUE FORMELLE La logique est l'art de raisonner de manière à atteindre la vérité .

On doit à Aristote d'avoir différencié le contenu, vrai ou faux, d'une proposition, et les conditions, valides ou invalides, d'élaboration d'un raisonnement, indépendamment de tout contenu.

C'est cette seconde logique, appelée formelle, qu'étudie un ensemble d'écrits Oes Topiques, les Analytiques ...

) réunis sous le titre d'Organon (instrument).

Aristote découvre dans les deux formes du raisonnement que sont l'induction et la déduction «le mouvement de l'esprit passant d'une chose connue à une autre encore inconnue».

L'induction, par un effort l'humanité de l'homme (qui implique pens ée, morale, «bipédie » ...

) , la «stablité » de la table (fonctionnalité, surface plane ...

).

3 -La cause efficiente ou motrice : c'est l'agent préexistant à l'être capable de reproduire l'acte.

Le menuisier pour la table , l'homme pour l'homme (par la reproduction ) .

4 -La cause finale: elle correspond au principe directeur , au but en vue duquel la perfection se réalise.

Si le hasard existe, il est une exception qui confirme la règle selon laquelle «la nature ne fait rien en vain ».

Ce finalisme aristotélicien fait de tout mouvement une détermination nécessaire et rend possible, par là même , sa saisie rétrospective par l'esprit.

En effet , si rien ne liait néce ssairement ce qui précède le changement et ce qui en résulte , l ' idée même de causalité serait impossible.

la cause finale d 'un être, c'est donc sa raison d'être , sa fonction.

d'interprétation, permet de passer du concret à l'abstrait.

des faits particuliers observés à des règles ou des jugements universels.

À l'inverse, la déduction conduit l'esprit à partir d'une vérité universelle admise vers un nouveau jugement.

et ce par la comparaison de deux concepts à l'aide d'un troisième, le moyen terme.

Ainsi s'élabore la théorie du syllogisme qui permet de déduire de deux propositions vraies (les prémisses) une conclusion nécessaire.

Parmi les douze figures possibles découvertes par Aristote, la plus connue indique que si A est affirmé de tout B.

et B de tout (ou de quelque) C, alors A est nécessairement affirmé de tout (ou de quelque) C.

Ainsi: «Si tout homme est mortel et si Socrate est un homme, alors Socrate est mortel., Le syllogisme, comme l'ensemble des instruments logiques, n'a pas pour finalité d'accroitre les connaissances mais de rendre tout raisonnement rigoureux.

étant parfait.

ce dieu ne saurait connaître que lui-même et n 'aurait donc aucune bienveillance ou attention particulière pour ce monde changeant et donc imparfait qu'est le nôtre .

En somme, il s'agit d'un dieu de physicien , source du mouvement mais non de l'être, fait davantage pour séduire la raison que la foi.

LA PHILOSOPHIE DE L'HOMME THÉORIE DE L'AME Si toute substance est composée de matière et de forme, la forme propre de l 'être vivant , c'est son âme .

Celle-ci est à la fois ce qui individualise et meut -de l'intérieur -l'individu.

Aux trois catégories du vivant, végétal, animal , humain, correspondent hiérarchiquement trois facultés de l'âme : sensibilité, motricité et intelligence.

Seul l'homme possède la dernière , l'intelligence, sans laquelle la compréhension et la contemplation ":D-"IE'-'u'-, C:PR'-'E"'M"'IE"'R-'M"'O-'T ':-EU'-'R'-;--:- ----I mais également la liberté dans l'action L'aboutissement métaphysique ne seraient possibles .

Distincte des de la réflexion aristotélicienne est une sens, l'âme humaine est immortelle , représentation dynamique et cohérente «part divine en l'homme », et la pensée du réel où, loin d'exclure l'être, est sa plus haute activité.

L'exercer le mouvement et le devenir en sont conduit donc au plus grand des plaisirs : des modes d 'expression .

le bonheur.

De plus , la pensée d'un «acte pur», perfection substantielle du réel, rend possible sans contradiction tant la perpétuité du mouvement et du temps que l'achèvement du logos , raison et discours.

En effet, aux yeux d'Aristote , l'acte pur, Dieu , est une nécessité ; du point de vue de l'observation sensible , l'ordre admirable du réel, l'harmonie des éléments et le processus de la vie, animation perpétuelle de l 'être, semblent , en effet , tendre vers une suprême perfection.

La preuve scientifique est, quant à elle, fournie par la nécessité logique d 'un premier moteur instaurant le mouvement circulaire du monde; infini dans ses effets (le devenir perpétuel) mais immuable lui-même, le Dieu d'Aristote est la raison d'être (et non le créateur) de l'ordre et du mouvement.

De plus, BONHEUR ET VERTU le bonheur est la fin de toute activité humaine, qu'elle soit individuelle (l'éthi que ) ou sociale (la politique ).

La morale nous enseigne les moyens d'y parvenir .

Mais Aristote, à la différence de Platon , ne fait pas du Bien un en-soi absolu .

Il est le couronnement d'un développement individuel , un «bonu s, divin accordé à celui qui saura accomplir la fonction qui lui est propre .

Cet accomplissement est la vertu de cet être.

Le terme a donc, chez Aristote , un sens plus large que celui de «qualité morale» , il définit «la qualité de l'être ».

Or, le caractère distinctif -et donc essentiel - de l'homme , c'est sa raison: être et agir raisonnablement , voilà donc sa vertu .

Pour commencer , l'homme devra lutter contre ses passions, et ce, afin d 'acquérir une habitude, née de la volonté , à agir vertueusement.

L'Éthique il Nicomaque répertorie ainsi les principales passions humaines , ainsi que les attitudes vertueuses qui y répondent.

le principe général qui gouverne la morale aristotélicienne est celui du «juste milieu ».

«Agir sans manque ni excè s», voilà ce qu'indiquent la sensation, la raison ou encore le sens commun .

Ce juste milieu n 'est donc pas une moyenne entre deux états négatifs , mais un choix réfléchi, positif et unique .

Il dépendra de la situation de chacun : la générosité n'aura pas la même «mesure" chez le pauvre ou le riche .

Ainsi de la prudence .

de la tempérance , du courage , etc.

C'est donc cet achèvement de nous -même -par la réflexion et l'action réfléchie -qui nous procurera le plus de plaisir et, par sa stabilité , nous rendra heureu x.

LA POLITIQUE «Animal politique », l'homme vit néce ssairement avec ses semblables .

Dès lors, son épanouissement passe aussi par celui des autres.

la morale sociale se confond alors avec la politique pour définir le cadre vertueux de la vie collective.

À l 'échelle des citoyens, en plus des vertus individuelles, justice et amitié doivent être recherchées .

En matière de justice, Aristote dit préférer l'équité - qui tient compte des inégalités -à l'égalité stricte.

L'amitié , quant à elle, est l'idéal supérieur de la Cité et de l'individu : elle désigne l'échange , ou mieu x le partage de l 'intelligence , entre individus vertueux .

la science politique, quant à elle, s'attache à inventorier les différentes constitutions et à élaborer les conditions réelles de l'exercice de l'autorité en tenant compte de cette finalité qu'est le «bien vivre ».

En d'autres terme s, le meilleur gouvernement (a priori la démocratie , mais des exceptions géographiques et historiques existent) est celui qui conduira à plus d'indépendance et de sécurité.

La politique est donc l 'activité pratique supérieure de l'homme puisqu 'elle conditionne son développement moral et économique .

LA THÉORIE DE L'ART Si les activités pratiques (éthique et politique) ont leur finalité en elles ­ mêmes , Aristote étudie aussi ces activités «en vue d 'autre chose» que sont l'art et la rhétorique, et qu'il nomme «poétique » .

Il est ainsi le premier à analyser la technê , c'est-à-dire l'art de produire des objets non naturels (artisanat , sculpture , littérature ...

).

Sa théorie de l'art aura une incidence particulière sur la culture occidentale: l'art se doit d 'imiter (mimesis ) la nature , la règle étant de permettre au public de saisir l'essence d'un être ou d 'une action , ou encore , comme dans la tragédie, de se libérer , par le jeu, de ses angoisses et de ses craintes (catharsis).

Il n 'est pas jusqu 'aux dramaturges modernes (Lessing ou Brecht) qui ne se soient référés à cette théorie.

«Aristotele s dixit » : Aristote l'a dit.

Cette formule scola stique semble faire de la parole de celui que le Moyen  ge surnommait simplement. »

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