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Attente et attention. Comparez ces deux attitudes de la conscience.

Publié le 15/09/2014

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conscience

A.  Analyse et définition. — Dans ces deux modalités de l'attention, nous pouvons distinguer deux éléments : une atti­tude de l'esprit et une attitude du corps.

Mais comme l'attitude du corps est commandée par l'atti­tude de l'esprit, nous pouvons retenir cette définition : l'atten‑

 

tion est une concentration de l'esprit sur un objet de pensée. Cette concentration peut être obtenue de diverses manières : dans le cas de l'attention spontanée, elle se fait spontanément et sans effort ; dans l'attention volontaire, au contraire, c'est par un effort de volonté que l'esprit concentre ses forces. Mais dans tous les cas d'attention, nous observons une concentration de l'esprit.

conscience

« tion est une concentration de l'esprit sur un objet de pensée.

Cette concentration peut être obtenue de diverses manières : dans le cas de l'attention spontanée, elle se fait spontanément et sans effort; dans l'attention volontaire, au contraire, c'est par un effort de volonté que l'esprit concentre ses forces.

Mais dans tous les cas d'attention, nous observons une concentration de l'esprit.

C.

Caractère essentiel.

-Dans les états d'inattention, nous ne fixons rien de précis.

Quand nous sommes distraits, nos yeux et notre pensée se détournent de ce qui devrait les retenir pour se porter sur autre chose.

Dans la dissipation, nos énergies physiques aussi bien que nos énergies mentales se dispersent et se dépensent en pure perte, allant d'un objet à l'autre sans s'arrêter à aucun.

L'attention met fin à cette anarchie : elle coordonne toutes les forces de l'individu pour les appliquer à un objet.

L'attention est donc essentiellement active.

Elle semble bien réaliser la signification étymologique du mot qui désigne cette attitude : quand nous sommes attentifs, nous sommes tendus vers un objet ; attention dit concentration et plénitude.

Il.

- L'ATTENTE A l'opposé, "attente" semble dire passivité et vide: point d'effort ni de tension ; durant ces périodes où nous n'avons qu'à attendre, il n'est pas d'objet sur lequel l'esprit ait à se fixer.

Mais cette opposition n'est-elle pas forcée et répond-elle à tous les cas d'attente ? A.

Description.

-Remettons-nous d'abord en mémoire quelques modalités de cette attitude de la conscience.

Il est bien des cas de fausse attente.

Me voici, par exem­ ple, obligé de m'arrêter quelques heures dans une jolie ville en attendant une correspondance, et j'ai profité de cet arrêt pour revoir certains monuments célèbres.

Or, je tombe sur un ami qui me demande : " Et que faites-vous là? " "J'attends mon train "• répondrai-je.

En réalité, je visite la ville.

L'attente n'occupe presque aucune place dans ma conscience: je note seulement une attention marginale qui suit le déroulement du temps et grâce à laquelle, à l'approche de l'heure, quelque chose me dira : il faut revenir à la gare.. »

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