Bonheur & Loi

« 1 La quête du bonheur ne peut pas servir de principe législatif ·~[•]~· - Le bonheur est une affaire strictement individuelle.

On ne peut pas fonder la morale et le droit sur les aspirations contradictoires de chaque individu.

La législation doit avoir une portée universelle.

Il n'est pas facile de connaître le bonheur 1 'âme humain e est L extrêmement com­ plexe.

Les désirs ne sont jamais «p urs », au sens •Le souverain veut rendre heureux le peuple d'après ses concepts et devient despote.• Emmanuel Kant, Théorie et pratique chimique du terme .

Freud a bien mis en évi­ dence leur ambivalence.

A l 'amo ur se mêle la haine , à l'instinct de vie se mêle la pulsion de mort .

Je veux, bien sûr, connaître le bonheur.

Mais il m'est bien dif­ ficile de savoir com­ ment y parvenir.

Les hommes ne sont pas tous philosophes P arvenir au bonheur , c'est se connaître soi-même .

C 'est aussi connaître la nature humaine en général.

C'es t, enfin, concilier action morale et quête de la plus ample satis­ faction.

Voilà autant de vertus philosophiques qui ne sont pas parta­ gées par le commun des mortels .

Trop souvent, la quête du bonheur conduit à des actions intéressées et égoïstes.

Le bonheur ne peut pas fonder le droit K ant montre que le bonheur, qui con­ cerne l'existence de chacun, est incapable de déterminer les prin­ cipes du droit et de la morale.

Ces principes doivent être érigés par la raison.

Celle-ci me conduit à agir confor­ mément à un «impéra­ tif catégorique»: toute action morale doit être bonne non seulement pour moi, mais aussi pour l'e nsemble de l'hu­ manité.

Le bonheur est difficile à atteindre et varie selon les individus .

On ne peut fonder la morale et le droit sur un principe aussi vague .

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