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Le concept d'espace

Publié le 11/01/2014

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Correction DS2: Le concept d'espace 08 January 2014 11:05   "Est beau ce qui plaît universellement sans concept" Kant. = la beauté ne peut pas faire l'objet d'une démonstration. *Baumgarten > terme d'"esthétique" = aisthesis, ce qui est relatif au sensible. Donc la beauté est relative au sensible et ce qui est relatif au sensible est irréductible à quelque chose de purement conceptuel. On introduit notion d'esthétique pour dire qu'il y a un domaine qui est irréductible à quelque chose de l'ordre du concept.   Kant donne cette formule, il forme un concept de la beauté = on peut former un concept de quelque chose qui est irréductible au concept. C'est sur ce point qu'on peut rencontrer la question de l'espace: est-ce que l'espace est d'ordre conceptuel, relève-t-il de l'entendement ? Ou bien renvoie-t-il à quelque chose de spécifique qui serait irréductible au concept ? Dans la critique de la raison pure, Kant va être amené à définir l'espace en parallèle avec le temps comme étant "une forme a priori de la sensibilité". Donc dire que l'espace ou le temps sont ces formes a priori de la sensibilité = dire qu'Ils sont irréductibles à tout concept; mais pour autant, il forme un nouveau concept d'espace comme étant quelque chose qui relève d'autre chose que le concept cad quelque chose de l'ordre d'une intuition immédiatement donnée. Il faut penser ce concept comme se rapportant à d'autre choses, entre autre l'intuition. Quand on parle d'intuition, on pense en terme d'accès direct à quelque chose. Donc on la pense comme une sorte de coincidence entre le sujet qui intuitionne et l'objet qui est intuitionné. Par contre, quand on est dans l'ordre de la démonstration/concept, on a à faire à une activité de démonstration. Les concepts sont produits pour chercher à éclairer des aspects de la réalité. Mais les concepts ne renvoient à aucune réalité individuelle. Former un concept revient à mettre les points communs des individuels en commun. C'est toujours une représentation indirecte qui rend homogènes des choses qui sont hétérogènes. En ce sens, proximité entre le concept et l'espace ou du moins entre le concept et un certain concept de l'espace. => Dans ce sujet, on est amené à interroger un certain concept d'espace ("le") ce qui présuppose qu'il n'y en a qu'un qui se serait imposé. Donc s'il y en a un qui s'est imposé, c'est donc un concept newtonien, galiléen de l'espace donc concept physique. Donc interroger ce concept. Mais quels sont les caractères principaux que recouvre ce concept ? C'est un espace présenté comme vide, homogène, isotrope. Un concept qui s'est construit par rapport àd'autres concepts comme celui du lieu. Donc le centre du sujet = cette question de l'homogénéité. Le concept d'espace entendu comme cet espace vide, homogène et isotrope, semble coincider avec la nature du concept puisqu'il est lui-même ce qui rend les choses homogènes. Donc il semble y avoir une affinité particulière/élective entre le concept en tant qu'il s'agit d'un représentation qui rend homogènes des éléments hétérogènes, et le concept d'espace tel qu'il commence à se formuler chez Newton et une seconde formulation à travers Einstein. Donc relation entre concept et espace à interroger. = ce concept d'un espace vide et homogène qu'il fallait interroger.       INTRODUCTION: POSER LE PROBLEME 1ere question = savoir précisément d'où vient l'unité du concept d'espace: si on sait tous ce qu'est l'espace = parce qu'il y a un concept d'espace qui s'est imposé et ce notamment parce qu'il a permis une certaine maitrise ce cet espace. Mais quel est l'espace qui est en jeu dans cette maitrise, quel est le concept d'espace qui rend possible cette maitrise ? = le concept que la physique a permis de produire de l'espace et donc un concept qui a permis des débouchés pratiques. Donc si ce concept d'espace (homogène, isotrope, vide) s'est répandu, cela vient des possibilités pratiques qu'il a offert; d'où un rapport entre ce qui est d l'ordre du concept et ce qui est de l'ordre de la maitrise/pratique. Inversement, le concept lui-même suppose une certaine spatialisation: l'espace peut paraitre comme étant l'objet de la conceptualisation : quels sont les pts communs entre le concept et l'espace ?     La constitution du concept d'espace Question de vocabulaire *George Canguilhem: Distinguer un mot d'un concept: on peut avoir un mot mais que ce mot ne fonctionne pas comme concept mais inversement, on peut avoir un mot absent mais qu'un concept apparaisse à travers réseau de distinction.   Robert, 1992: Le mot espace a une origine obscure, au d&eacut...

« Inversement, le concept lui-même suppose une certaine spatialisation: l'espace peut paraitre comme étant l'objet de la conceptualisation : quels sont les pts communs entre le concept et l'espace ? I.

La constitution du concept d'espace a.

Question de vocabulaire *George Canguilhem: Distinguer un mot d'un concept: on peut avoir un mot mais que ce mot ne fonctionne pas comme concept mais inversement, on peut avoir un mot absent mais qu'un concept apparaisse à travers réseau de distinction. Robert, 1992: Le mot espace a une origine obscure, au départ on ne savait pas si c'était un/une espace.

Mais le premier sens de l'espace = sens temporel.

C'est cette valeur temporelle de l'espace que l'on retrouve dans des expressions comme "l'espace d'un instant".

Donc c'est dans un deuxième temps que l'espace a désigné une distance ou encore un intervalle avant d'être repris par un vocabulaire plus spécialisé: voc de la musique et de l'imprimerie dans lequel on parle également d'espace > L'espace reste donc assimilé au mot latin spatium qui désignait d'abord le champs de course.

Puis de manière plus générale, une étendue ou une distance (déterminations géographiques et temporelles).

Le terme spatium n'a aucun équivalent en grec.

En grec, 2 termes : chora (Platon, Timée) et topos (> locus = ce qui est de l'ordre du lieu ).

Donc en latin, opposition entre le locus et le spatium.

Ce jeu de distinction entre le lieu et espace = jeu qui n'a aucune place dans le monde grec. Donc il faut comprendre comment le concept d'espace s'est substitué au concept de lieu car a conduit à une réflexion plus aboutie sur le concept lui-même a.

L'espace et le lieu Ce qui caractérise un lieu = qu'il est toujours déterminé et il est toujours hétérogène par rapport à d'autres lieux; c'est l'hétérogénéité qui l'emporte.

C'est donc quelque chose qui est nécessairement d'ordre qualitatif et qui est orienté, qui comporte un certain nombre de repères.

C'est en mettant en cause cette notion qualitative que peut se construire le concept d'espace.

Pour penser ce rapport, on peut penser l'exemple du morceau de cire de Descartes: alors qu'on croit avoir affaire au morceau de cire, o ny a accès grâce à l'entendement, qu'elle soit rendue fluide par la flamme ou qu'elle reste boc.

Donc D explique que ce qui semble relever du sensible ne peut être saisissable equ'en tant qu'il participe à quelque chose d'ordre conceptuel.

Ce qui permet de reconnaitre cire = le concept que j'ai de la cire.

Mais c'est une cire sans qualités contrairement à la cire telle qu'elle est dans tel ou tel de ses états particuliers.

Donc cette tendance à réduire le qualitatif au quantitatif, l'hétérogénéité à l'homogénéité = ce qui est constitutif du concept d'espace qui engage un autre rapport au milieu que le rapport naturel. a.

Le milieu et l'espace Le milieu s'organise toujours par rapport à un individu.

Ce qui caractérise le milieu = il est toujours centré et le centre de ce milieu = un vivant déterminé et plus ce vivant est complexe, plus sa détermination est grande.

Exemple d'une bonne emmenée à la montagne = pb cardiaques.

On voit donc que dans le déplacement d'un milieu connoté socialement et géographique, on voit comment il se centre nécessairement autour d'un point alorss qu'au contraire l'espace tel qu'il va être conceptualisé est un espace sans centre ou un espace dont le centre est partout et la circonférence nulle part (Cues).

Cette absence e centre de l'espace tq il est conceputalisé par la physique morderne = ce qui correspond à une homogénéisation totale de l'espace et donc à une forme de savoir s'y rapportant qui est précisément le concept lui-même.

Le concept désigne toujours une représentation qui ignore toute particularité pour mettre en relation des éléments sous les catégories communes.

Donc la connaissance par concept = connaissance qui cherche à définir une certaine structure de la réalité: pour un même phénomène on peut vaoir des concepts qui soient radicalement opposés les uns aux autres ; par exemple le feu, il est conçu aujourd'hui comme un phénomène complexe produit par la combustion du carbone et de l'oxygène.

Au contraire dans l'antiquité, il apparaissait comme un elmt simple lié à la vertu de rejoindre la hauteur.

Donc une même réalité peut faire l'objet de conceptualisation qui sont tout à fait différentes les unes des autres.

Donc s'interroger sur le concept d'espace tel qu'il se forme notamment chez Newton = s'interroger sur le rapport entre l'homme et l'espace.. »

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