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Du contrat social

Publié le 23/10/2014

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6z Du contrat social Jean-Jacques Rousseau Hypothèse de lecture : . Comment Rousseau imagine-t-il la société idéale ? Et que dénonce-t-il? Comment Rousseau imagine-t-il la société idéale ? Et que dénonce-t-il Axes de lecture : Différents points de vue Une société parfaite Une pensée réaliste Commentaire composé Philosophe et encyclopédiste des Lumières, Jean-Jacques Rousseau occupe une place importante dans l'histoire du 18ème siècle. Il défend la liberté des hommes et l'égalité sur les plans social, politique et économique. Dans une de ses oeuvres les plus célèbres, Du contrat social, publiée en 1762, Rousseau réclame une société plus harmonieuse et revendique l'efficacité des lois. Loin d'avoir une pensée utopiste, l'écrivain fait appel à une réaction de la part de l'Etat dans le but de trouver une solution plausible capable d'imposer des limites à l'inégalité et à l'intolérance. Comment Rousseau imagine-t-il la société idéale ? Et que dénonce-t-il? Ce texte expose trois points de vue différents, ce qui donne à l'auteur l'opportunité de présenter une société sans inégalité, mais invraisemblable,...

« intellectuel.

Pour les riches, une prise de conscience qui impliquerait une « modération » dans leur consommation, et pour les pauvres, qu’ils cessent d’envier la richesse d’autrui, ceci dit, une « modération d’avarice et de convoitise ».

L’écrivain vise un équilibre, un moyen d’éliminer l’injustice et le despotisme.

Après ce discours où il décrit la manière d’agir et de penser idéale pour une société plus libre, Rousseau admet implicitement que ce modèle est le fruit d’une réflexion abstraite.

Rousseau est tout à fait conscient que l’inégalité ne disparaitra pas si facilement, et que les critères proposés ne sont pas concevables.

C’est pour cette raison que d’ailleurs il alerte le lecteur au début de l’extrait qu’il ne s’agit que d’une supposition (« si », ligne 1).

Dans le dernier paragraphe, l’écrivain adopte une pensée réaliste et aborde le sujet de façon objective.

Il affirme qu’ « ils », le roi et la noblesse, disent que la société égale et juste proposée par Rousseau est « une chimère de spéculation qui ne peut exister dans la pratique » (l.17-19).

Le philosophe, loin de s’opposer à ce jugement, est d’accord avec eux et consent que « l’abus est inévitable » (l.19).

Cette acceptation est suivie d’une question rhétorique qui réclame, non pas une société parfaite, mais « au moins » une amélioration à ce niveau (l.20).

Il veut limiter, atténuer, « régler », cette inégalité.

Les verbes au présent, « est » (l.20), « tend » (l.21) et « doit » (l.23), ainsi que les mots « précisément » et « toujours » (l.22, 23) renforcent l’objectivité de Rousseau et montrent bien que son discours ne réside plus du tout dans l’hypothèse.

Malgré le fait que l’inégalité est « inévitable », il propose une solution et celle-ci se fait par le moyen des lois.

Le philosophe veut régler par la loi l’excès de richesse, de pauvreté et de pouvoir.

La « force des choses », destructrice de l’égalité, s’oppose ici à la « force de la législation » (l.21, 23), qui est tenue de « maintenir » cette égalité.

En conclusion, Rousseau imagine une société idéale sans inégalité et libre.

Ceci dû à un équilibre au niveau économique et au niveau social.

Il dénonce ainsi le despotisme et l’injustice en faisant référence à l’esclavage, qui est à l’origine de toute privation de liberté et du manque de justice extrême.

Ayant des idées de changement encore plus intenses que Diderot, qui défend une monarchie tempérée dans un article de l’Encyclopédie, Autorité Politique , Jean-Jacques Rousseau revendique la démocratie, une république dotée de lois qui, a priori, visent le bien commun et établissent une certaine uniformité entre les peuples.. »

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