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Corrigé Kierkegaard - L'oisiveté

Publié le 18/01/2014

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I - LES TERMES DU SUJET Le texte porte sur la distinction entre l'oisiveté et l'ennui. Kierkegaard prend à contre-pied l'adage bien connu "l'oisiveté est mère de tous les vices". Kierkegaard défend une vision aristocratique de l'oisiveté, opposée à l'agitation plébéienne et au travail. Le difficile est de savoir être oisif sans s'ennuyer, ce qui suppose un travail d'acculturation : c'est le rôle des humanités, c'est-à-dire des études littéraires, philologiques, historiques qui font l'homme cultivé. L'oisiveté se transmute ainsi en un loisir cultivé. II - ANALYSE DU PROBLEME Sören Kierkegaard commence par critiquer l'idée selon laquelle le travail est un remède au mal. Cette idée est critiquable car elle se nourrit du préjugé selon lequel l'oisiveté doit être réprouvée. Ce préjugé à son tour se nourrit de l'idée que l'oisiveté se réduit à l'ennui. A rebours de cela, Kierkegaard qualifie de "v...
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« III - UNE DEMARCHE POSSIBLE Après avoir rappelé les grandes lignes de l'argumentation, il convient de s'interroger sur la philosophie de l'éducation et de la culture implicitement développées dans ce texte.  1 - L'aristocratisme comme oisiveté cultivée Kierkegaard ne dissimule pas le caractère aristocratique, "patricien" de sa position.

C'est le propre de l'aristocratie de vivre de façon distanciée par rapport au travail, au besoin, bref par rapport à la nécessité. Qu'est-ce qui empêche cet aristocratisme -qui appellerait à certains égards une lecture sociologique- d'être intolérable ? D'abord, Kierkegaard ne se livre pas à une apologie de la paresse.

Il déprécie visiblement une manière de s'activer et de faire affaire de tout mais c'est pour développer l'idée que c'est l'élévation par la culture qui convertit la menace de l'ennui en vie vraiment divine. Ce n'est pas exactement la "Skolé" au sens grec (autrement dit le loisir studieux, le loisir consacré à l'étude et pour cela libéré de la production, de la reproduction et de la guerre), c'est plutôt qu'à ses yeux, l'homme de culture, sans avoir à être expressément studieux, transforme en un vrai bien ce qui serait, sans cela de la pure inactivité. 2 - La culture en tant que bien . »

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