Devoir de Philosophie

David Hume - Traité de la nature humaine: les besoins de l'homme

Publié le 24/03/2015

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Devoir de philosophie Explication du texte de David HUME, extrait du “Traité de la nature humaine” Nous sommes en présence d'un texte de David Hume extrait du Traité de la nature humaine datant du XVIIIème siècle. Ce texte traite de la faiblesse naturelle de l'homme par rapport aux autres espèces et justifie alors la nécéssité d'une société et d'une organisation sociale pour la survie de celui-ci. En effet, l'homme possède de multiples besoins mais dispose de peu de moyens pour les satisfaire. Or, comment peut-il survivre en n'ayant pas les capacités et les dispositions naturelles pour subvenir à ses besoins elémentaires ? La société est-elle ce qui permet à l'homme de survivre, de combler ses besoins et de s'élever? C'est ce que Hume démontre en affirmant que du fait de sa faiblesse naturelle, l'homme a besoin de la société pour survivre. Ainsi, ce texte se constitue d'une argumentation en deux parties. Dans un premier temps, le philosophe veut montrer en quoi l'homme est naturellement faible, il met alors l'accent sur la cruauté de la nature envers l'homme et démontre deux injustices. Puis, dans un second temps, Hume justifie l'importance de la société qui pallie les faiblesses de l'homme et qui lui permet de survivre. Dans cette première partie du texte, David Hume montre donc la cruauté de la nature envers l'homme. En effet, la nature a dôté l'homme, l'a “écrasé” de multiples besoins, c'est à dire de choses nécéssaires à son existence mais l'a dôté de peu de moyens -c'est-à-dire de capacités, pour les satisfaire. Par la “quantité infinie de besoins et de nécessités dont elle [la nature] l'a écrasé”, Hume explique que l'homme se constitue de multiples besoins et qu'il se caractérise par cela. Ceci est une première injustice de la nature car l'homme semble être l'être le plus nécéssiteux. Ces besoins sont vitaux à l'homme pour sa survie, et représentent pour lui des besoins élémentaires, des “nécessités” dont il ne peut en aucun cas se passer pour assur...

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« passer pour assurer sa protection.

En effet, l'homme doit pour survivre pouvoir se nourrir ce qui lui demande de chasser et le met en difficulté car l'homme ne dispose que de très peu de forces naturelles, il n'a pas de grande musculature, ni de crocs acérés, ni de griffes.

Il doit également se loger, se vétir pour se protéger, car l'homme à la différence des autres animaux ne détient pas de dispositions naturelles qui puissent assurer sa protection, il n'a ni pelage, ni fourrure, ni rien qui puisse le tenir en vie dans un environnement trop chaud ou trop froid.

C'est cela qu'exprime Hume en “la faiblesse des moyens qu'elle lui accorde pour subvenir à ces nécessités”.

L'homme a donc beaucoup de besoins, qui lui sont essentiels mais n'est pas dôté des dispositions nécéssaires à leur satisfaction. Cela dit, ceci n'est pas le cas pour tous les animaux et c'est là toute l'injustice de la nature et toute sa cruauté. L'homme semble être le moins dôté de tous les animaux, ses besoins et nécessités étant disproportionnés par rapport à ses capacités à les satisfaire alors que “dans les autres créatures, ces deux circonstances se compensent généralement l'une l'autre”.

Pour soutenir ceci, Hume prend l'exemple du lion et du mouton. En effet, les avantages du lion “sont proportionnés à ses besoins”.

Les avantages du lion sont l'ensemble des dispositions physiques avantageuses naturelles et des qualités innées dont il dispose.

Il est naturellement très fort avec une musculature imposante et très développée, il a une machoire puissante, des crocs, des griffes et in fine une force qui le place en position directe et naturelle de supériorité.

Mais, ses avantages qu'il détient de la nature ne sont pas le fruit du hasasard, puisque le lion se trouve être un animal carnivore et possèdent de nombreux besoins notamment celui d'avoir de la nourriture abondante.

Ses avantages sont donc à la hauteur de ses besoins, il peut donc satisfaire tous ces besoins grâce aux avantages dont il dispose.

A grands besoins, grands avantages.

A l'inverse du lion, Hume se sert de l'exemple du mouton et du boeuf qui eux possèdent très peu d'avantages naturels, ils ne sont pas forts, et ne peuvent pas chasser, cependant, ils n'ont pas de grands besoins, pas besoin d'une nourriture abondante et ne sont pas carnivore mais herbivore.

De ce fait, ce dont ils se nourrissent est facile à obtenir.

Leurs avantages sont donc proportionnés à leurs besoins car leurs capacités leur permettent de les satisfaire.

La nature est donc terriblement cruelle envers l'homme, puisque l'homme se trouve être le seul dans ce cas de disproportion entre ses besoins et ses capacités.

Il a de nombreux besoins et pas de moyens naturels de les satisfaire.

C'est ici. »

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