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Descartes et le libre-arbitre

Publié le 20/03/2015

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descartes

De cela seul que la volonté étant beaucoup plus ample et étendue que l'entendement je ne le contiens pas dans les mêmes limites mais que je l'étends aussi aux choses que je n'entends pas « (Méditation 4e). L'effort de celui qui veut le vrai doit donc l'amener à maîtriser son propre jugement c'est-à-dire n'affirmer (ou ne nier) rien que ce qu'il conçoit clairement et distinctement. Les passions humaines (qui proviennent de l'union de l'âme et du corps) dont seul l'excès est mauvais, peuvent être librement maîtrisées : « [ ...] la sagesse est principalement utile en ce point, qu'elle enseigne à s'en rendre tellement maître et à les ménager avec tant d'adresse, que les maux qu'elles causent sont fort supportables [...] «

1. Pour plus de développement voir le commentaire de la « lettre du 9 février 1645 au père Mesland «.

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« 16 LA LIBERTÉ 4e, Pléiade, p.

305).

Ce sentiment est éprouvé comme une indépendance vis-à-vis des causes extérieures et dans l'apparence de l'indifférence.

Il faut cependant plus qu'indépendance ou indifférence pour penser la liberté convenablement.

Certes la liberté suppose la possibilité de l'indifférence (que je puisse choisir arbitrairement l'une ou l'autre solution, me décider de même pour telle ou telle action) mais c'est là une condition purement théorique car l'indifférence est, en fait, le plus bas degré de la liberté (Méditation 4e) et exprime plutôt un défaut de connaissance qu'une véritable liberté positive 1 • Les erreurs que nous commettons en pensant proviennent de ces écarts entre l'étendue limitée de notre entendement et l'infinité de notre volonté : « D'où est-ce donc que naissent nos erreurs ? De cela seul que la volonté étant beaucoup plus ample et étendue que l'entendement je ne le contiens pas dans les mêmes limites mais que je l'étends aussi aux choses que je n'entends pas» (Méditation 4e).

L'effort de celui qui veut le vrai doit donc l'amener à maîtriser son propre jugement c'est-à-dire n'affirmer (ou ne nier) rien que ce qu'il conçoit clairement et distinctement.

Les passions humaines (qui proviennent de l'union de l'âme et du corps) dont seul l'excès est mauvais, peuvent être librement maîtrisées : « [ ...

] la sagesse est principalement utile en ce point, qu'elle enseigne ,à s'en rendre tellement maître et à les ménager avec tant d'adresse, que les maux qu'elles causent sont fort supportables [ ...

] » 1.

Pour plus de développement voir le commentaire de la« lettre du 9 février 1645 au père Mesland».. »

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