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Le devoir ou les devoirs ? La morale est-elle au-dessus de tout soupçon ?

Publié le 07/10/2018

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morale

L’appartenance à une société fait problème pour la valeur soi-disant universelle de la morale. Certains commandements comme « tu ne voleras pas » sem-blenten effet au-dessus detoutsoupçon. Pourtant, Engels, à la suite de Marx, remarque que cet impératif est d’autant plus valable que l’on vit dans une société fondée sur la propriété privée. De là à penser qu’il est établi pour cela, et par ceux qui y ont intérêt, il n’y a qu’un pas. Ce n’estdonc pas un principe mauvais en soi, mais il est aussi fonction des circonstances.

morale

« me nts, par exem ple.

On peut avoir intér êt à ne pas respecter une prome sse, mais, par expérience et par un effo rt de réfle xion, on sait ce qui résulterait si per sonne ne les respec tait.

Cela se retourner ait contr e tous.

L'in tér êt per sonnel est finale· ment mieux servi.

L'intér êt gé nér al devient ensuite lui-même l'objet d'une inclina­ tion qui se développe avec la vie sociale (cf.

cha pitre 15, p.

152 ).

0 La sym pathie C'est, au sens étym ologique, la permé abilité aux souff rances d'autrui, et, par ext ension, la disposition à partager tout sentiment, de joie ou de peine éprouvé par un autr e que soi.

C'est un sentiment naturel, inné et commun à tous les hommes, considéré comme la base empir iste des jug eme nts mor aux, selon la vision de Hume notamment.

0 b.

Lim ites de l'un iver salisation L'a ppar tenanc e à une socié té fait pr obl ème pour la va leur soi-disant unive rselle de la mor ale.

Cer tains commandem ents comme « tu ne voler as pas » sem­ blent en effet au -dessus de tout soupçon.

Pourtant, Eng els, à la sui te de Mar x, remar que que cet imp é­ ratif est d'au tant plus valable que l'on vit dans une socié té fondé e sur la proprié té privée.

De là à pen­ ser qu'il est établi pour cela, et par ceux qui y ont intér êt, il n'y a qu'un pas.

Ce n'est donc pas un prin­ cip e mau vais en soi, mais il est aussi fonction des cir constances.

La mor ale es t-e lle au- dess us de tout sou on ? a.

Va leur absolue de la vie C'est la notion même de mor ale qui devient sus pecte.

Peut-il y av oir plusieur s mor ales ? Cela n'est-il pas contr adicto ire avec l'esse nce même du mot ? C'est pour­ tant cette perspe ctive qu'exp lore Nie tzsc he, quand il mo ntre que tout système de mor ale est en fait l'expr ession, non pas des intér êts d'une classe sociale, mais d'une façon de vivr e spécif ique.

On demande parfois ce qui vaut la peine d'être véc u, ou ce qui donne de la va leur à la vie.

Mais c'est en réali té l'inverse : c'est la vie qui s'ex prime et se déploie quand elle ins taur e un sys tème de valeu rs spéci­ fi que.

Vivre consiste à éta blir des préfére nces, des valeur s, et selon le type de va leur s privilégiées, une façon de vivre spécif ique se dégage .

b.

Dang er de la mor ale Or , pour Nietz sche, avoir pour valeur suprême la mor ale qui cons iste à év iter le moindr e de gré de souf france d'autrui en toutes circons tances, avoir pour bien. »

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