Devoir de Philosophie

dissert

Publié le 23/11/2013

Extrait du document

Quelques questions pour vous aider dans votre travail au brouillon : (1.) / travail de compréhension du sujet : ? Analyser l'expression « peut-on » pour préciser le sens du pb posé et cerner alors différents axes de réponse. ? Identifiez 3 conceptions distinctes de la notion de bonheur et montrez dans quelle mesure elles semblent impliquer ou non : d'une part la liberté d'action et d'autre part la liberté de penser. ? L'expression « sans » indique qu'il convient de se demander si la liberté est une condition nécessaire au bonheur. Demandez-vous dans quelle mesure elle peut l'être et si elle est alors une condition suffisante. Précisez à chaque fois de quel type de liberté et de quelle forme de bonheur vous parlez. Puis demandez-vous dans quelle mesure la liberté peut, à l'inverse, être considérée comme une entrave au bonheur. S'agit-il alors d'un bonheur collectif ? Individuel ? ? Dans quelle mesure peut-il y avoir ou non une opposition entre la recherche de son bonheur et celui des autres ? (2.) / travail de pb° : ? Lorsqu'on assimile bonheur et possibilité de jouir de multiples plaisirs, dans quelle mesure la liberté d'action joue t-elle un rôle fondamental ? Mais une telle liberté est-elle possible, de fait ? En outre, s'agit-il véritablement de liberté si le sujet est « soumis » à ses désirs ; et par là-même aux événements et aux autres ? Qu'en est-il alors du bonheur auquel l'homme pourrait accéder par ce biais ? ? Dans quelle mesure l'existence de lois peut-elle être considérée comme une entrave à la liberté mais une condition de possibilité de l'accès à une certaine tranquillité d'esprit ? Pourquoi pourrait-on penser qu'une telle idée doit être remise en question ? ? Est-il fondé d'opposer nécessité, liberté et bonheur ? ? Entre la liberté d'action et la liberté de penser, y a-t-il une hiérarchisation à opérer ? Laquelle et pourquoi au regard de l'accès à une véritable liberté ? Et au regard de l'accès au bonheur ? ? Le sujet présuppose que le bonheur serait la fin et que la liberté serait un moyen pour accéder à cette fin suprême. Ds quelle mesure ce présupposé peut-il ou non être remis en Q° ? Quelle en st les conséquences au regard du lien entre bonheur et liberté ? Quelques textes ou références qui pourront vous être utiles "Nous avons la belle table de Crantor : il fait comparaître aux jeux olympique la Richesse, la Volupté [=plaisir intense des sens], la Santé, la Vertu ; chacune demande la pomme. La Richesse dit : « C'est moi qui suis le souverain bien, car avec moi on achète tous les biens». La Volupté dit : «La pomme m'appartient, car on ne demande la richesse que pour m'avoir». La Santé assure que sans elle il n'y a point de volupté, et que la richesse est inutile. Enfin la Vertu représente qu'elle est au-dessus des trois autres, parce qu'avec de l'or, des plaisirs et de la santé, on peut se rendre très misérable si on se conduit mal. La Vertu eut la pomme. La fable est très ingénieuse, mais elle ne résout point la question absurde du souverain bien. La vertu n'est pas un bien, c'est un devoir ; elle est d'un genre différent, d'un ordre supérieur. Elle n'a rien à voir aux sensations douloureuses ou agréables. L'homme vertueux avec la pierre et la goutte [ce sont deux maladies douloureuses], sans appui, sans amis, privé du nécessaire, persécuté, enchaîné par un tyran voluptueux qui se porte bien, es...

« - étudiez la position de Calliclès da,s le Gorgias de Platon concernant le rapport entre liberté d’action et bonheur Remarque concernant la notion de liberté ► déf° : De manière assez large , la liberté = capacité proprement humaine à s’autodéterminer (=être la cause première de ses actes), donc à choisir de l’orientation qu’on donne à nos actions ; cela renvoie à la capacité de pouvoir choisir (cf libre arbitre) et de pouvoir s’orienter selon son vouloir .

De manière plus nuancée : - selon l’ opinion commune , la liberté se définit comme le pouvoir de faire ce qui nous plaît , sans rencontrer de contraintes ou d’obstacles.

En ce sens on assimile le fait d’être libre à une certaine forme d’indépendance et on l’oppose radicalement aux notions de contrainte et de nécessité - la liberté peut renvoyer à l’ autonomie , cad qu’elle désigne alors le pouvoir de choisir sans être déterminé par une influence extérieure à soi-même, mais en puissant en soi, par une délibération de sa volonté les raisons qui nous poussent à agir de telle manière et non de telle autre.

(Cf étymologie : auto nomos = on se donne à soi-même la propre loi de son action) lecture de l’entrée en la matière p 504-506 du manuel ► Quand on parle de la liberté, il est souvent judicieux de préciser de quoi vous parler, cad de dire si vous vous référez à la liberté de droit, ou à la liberté de fait (cf sens nuancés ), sachant que la sphère du droit positif (cf liberté autorisée par les lois d’un pays) « cadre » bien souvent en partie la liberté de fait : Cf // avec les p 506 du manuel Explication : Il y a ce que j’ai le droit de faire que ce soit légalement ou légitimement (cf réf au droit institué et au droit universel) du fait de ma nature humaine (vie en société et conscience ) ; et ce que je peux faire du fait des circonstances particulières (cf réf à mes capacités, aux circonstances etc…).

En outre, parfois, les deux « possibilités » « de droit » peuvent s’opposer.

ex illustrant ces distinctions : - je peux avoir le droit de marcher où bon me semble, sans pouvoir le faire si je suis malade Þ ma liberté de marcher reste de droit (au sens où cela est légal) ; mais elle n’est pas effective (cad de fait, « réelle ») -je peux avoir le droit de marcher où bon me semble et pouvoir le faire si je ne suis pas malade Þ liberté de droit (au sens de légal) et de fait se concilient ici.

A l’inverse je peux a voir la liberté « de fait » de tuer quelqu’un alors que je n’en ai pas la liberté de droit Þ opposit° entre "2 formes de liberté - je peux avoir le droit « légitimement parlant » (au non d’une justice « plus haute » ) de refuser certaines lois ; sans pouvoir le faire « de fait » si les appareils de contraintes m’y forcent.

Par ex, ma liberté de cacher une personne injustement poursuivie (cf ex des juifs pdt la seconde guerre mondiale) existe « de droit » (au sens ou légitiment parlant , j’ai la liberté et même le devoir de le faire) ; mais elle n’existe pas « de fait » ; et ce au non du droit positif lui-même, en tant qu’il est accompagné d’appareils de contraintes Þ 2 types de « l iberté de droit » (cf légal et légitime) s’opposent ► (1 ).

La liberté de droit ( « j'ai le droit de faire » ) : (a) juridiquement parlant , je suis considéré comme libre de droit à partir du moment où je suis capable de me reconnaître comme étant à l’ origine de mes actes (ou du moins, à partir du moment où on me reconnaît cette capacité -je suis la cause de mes actes car je suis conscient de vouloir agir de cette sorte-) ; et que je m’en estime donc responsable : ceci renvoie à l’idée de personne morale (on reconnaît cette liberté à une personne ; et non pas à un animal ou à un enfant) ; et ceci implique aussi l’existence de devoirs (puisque responsabilité par rapport à mes actes ) ex : majorité Þ reconnaissance de ma capacité à réfléchir et donc à choisir par moi-même Þ je suis juridiquement autorisé (j’ai le droit de ) à faire ce que je veux (dans les limites de la loi) (b.) politiquement parlant, je suis libre (j’ai une liberté de droit, politiquement parlant) à partir du moment où je participe à l’élaboration des lois auxquelles je me dois ensuite d’obéir (je m’y oblige) : je suis dans ce cas citoyen et non pas simple sujet (c.) légitimement parlant ( Rem : ce point peut rejoindre celui énoncé ci-dessus), je suis libre à partir du moment où je règle mon comportement sur des lois universellement valables (cf notions de moralité), et donc que je ne laisse pas asservir par mes passions ou mes préjugés.

On parle alors d’ autonomie en un sens fort (on se donne à soi-même sa propre loi, sachant que celle-ci doit pouvoir avoir une valeur universelle ) (2.) La liberté de fait : 2 « nuances de sens » peuvent être mises en évidence (a.) La « liberté d’action » = je suis libre lorsque j’ai les moyens de faire ce que je « veux » , cad lorsque je le peux ( c 'est la déf° la plus proche de la représentation commune de la liberté).

Þ ● Cette définition établit des degrés , cad du « plus ou du moins ».

Ex : plus ou moins d'argent me permet d’être plus ou moins libre de partir en voyage ; avoir plus ou moins de temps me rend plus ou moins libre d’avoir des loisirs etc… ● Mais, l'aspect quantitatif (+ d'argent, + de temps etc…) vient souvent occulter le fond du problème cad l’utilisation que je peux faire des ces moyens pour vraiment faire ce que je veux moi-même , cad pour agir de manière vraiment libre .

En eff et, ces possibilités ne servent à rien si je n’ai pas la « liberté du vouloir » (liée à la liberté de pensée ) Ex : quand j’ai la possibilité d’acheter tout ce que je veux, je peux ne pas être pour autant véritablement libre (de manière effective) de mes achats car je peux être soumis à mes désirs, ou soumis à l’influence d’un proche Cf // avec les p 508-511 du manuel (b.) La « liberté du vouloir » ; ou « liberté de la pensée» (cad qu’elle renvoie aux conditions intérieures et non plus extérieur à l’ effectivité de ma liberté ) : ♦ C’est la liberté qui est au fondement (= elle est condition de possibilité ) de quasi toutes les autres formes de liberté car sans elle, je ne peux pas réellement me considérer comme véritablement libre.

En effet, vouloir, c’est avoir la capacité de décider (cf choix ) réellement par soi-même Þ je suis libre lorsque c’est moi qui veux, cad quand je choisis vraiment par moi-même Ex : je peux avoir le pouvoir d’acheter cette voiture (liberté de pouvoir) sans vraiment l’acheter librement (liberté effective) si ce désir provient des déterminismes sociaux et publicitaires (cad que je ne choisis alors pas vraiment par moi-même de cet achat) ♦ Elle « recoupe » 2 « aspects » : ● Le libre arbitre = « je me considère comme l'auteur de mon action », cad que q uelle que soit la force des raisons qui me poussent à agir dans telle ou telle direction, je dois me considérer comme libre (cf choix qui vient de moi ), puisque ces raisons m'orientent mais ne contraignent pas ; puisque je pourrais tjrs agir autrement, si je le voulais (cf effort de réflexion, et donc de volonté).

Ex : Je décide de postuler pour tel poste car c’est celui qui correspond le mieux à mes diplômes et que je connais le fils du patron Þ des raisons m’orientent mais pourtant c’est bien moi qui choisis car je peux toujours décider d’aller contre ces raisons Cependant, des déterminismes inconscients peuvent orienter mon vouloir : dans ce cas, je ne suis pas totalement libre Ex : Je peux vouloir dire telle chose à mon patron après avoir trop bu mais je peux le regrette ensuite Þ ceci montre que je n’étais pas vraiment, moi, sujet conscient, la cause première de ma volonté de parler.

Cf // et forme de « résolution » de cet aspect « problématique » p 507 du manuel ● La liberté morale : « je suis capable de vouloir comme il faut », cad de vouloir par moi-même , en me libérant des contraintes internes (passions, préjugés etc…) et ext.

La liberté morale ne consiste donc pas à obéir à des lois extérieures , mais à poser soi - même des règles de conduite pour viser un but choisi personnellement ; elle semble être la plus haute forme de liberté (ex, pr Kant) Cf // et examen plus poussé p 514-515 du manuel. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles