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Dissertation de philosophie.

Publié le 17/04/2017

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Dissertation de philosophie. SUJET : Faut-il se libérer du désir ? Le désir est le sentiment d’insatisfaction par excellence, car il reflète un manque superficiel d’un objet qui a l’illusion de nous faire croire que l’on peut atteindre le bonheur, lieu spirituel de satisfaction complète et durable. Or, nous savons que l’Homme est très souvent guidé par ses sentiments, ainsi, se libérer du désir, c’est considérer qu’il n’est que source de soumission. Mais n’est-il pas nécessaire à l’Homme de désirer ? N’est-ce pas naturel et dans nos gênes ? Le questionnement « faut-il se libérer du désir ? » reviendrait donc-t-il à se demander si l’Homme devrait dépasser et ignorer ses désirs dans l’optique de mener une meilleure vie, une vie libre ? Ou bien à se demander s’il est raisonnable de se soustraire à nos désirs ? Nous pouvons supposer que désirer est une barrière à l’obtention du bonheur. Mais nous pouvons également nous demander si le fait de désirer n’est pas tout simplement inculqué dans nos gênes et par conséquent naturel, irréversible. Le désir est en effet un manque mais différent du besoin. Un désir est causé par notre affect pour un objet, il est donc superficiel. Un besoin, lui, est causé par notre organisme lorsqu’il manque d’éléments essentiels pour notre bien-être, à savoir de l’eau et de la nourriture. Ceux-ci sont donc vitaux et indispensable à la survie de l’espèce humaine. La classification épicurienne explique plus en détails les différents désirs. Pour le philosophe, les désirs se caractérisent en trois grandes parties : les désirs naturels et nécessaires, les désirs naturels seulement ainsi que les désirs vains, non nécessaires. Il veut faire comprendre que seuls les désirs naturels et nécessaires ainsi que les désirs naturels seulement ne s’opposeront pas au bonheur de l’Homme. Les désirs vains, quant à eux causeraient son malheur. Epicure définit les désirs naturels nécessaires par ce qui garantit la tranquillité de l’âme et du corps et par ce qui acheminerait donc l’Homme à un bonheur constant. C’est en quelque sorte un synonyme du besoin. Les désirs naturels sont en lien avec le confort, la demande d’une situation convenable est considérée pour le philosophe comme propre aux humains, c’est ce avec quoi on ne sera pas malheureux. Les désirs vains sont pour Epicure ce qui ne dépend pas de nous. C’est-à-dire par exemple la gloire ou le pouvoir, qui causeraient obligatoirement notre malheur car il considère ces désirs comme temporaire et non pas durable. Une thèse contestable mais pas inexacte que l’on pourrait qualifiée d’incomplète ou bien de pas assez développé car un désir vain, c’est un manque mais qui n’est pas nécessaire à l’Homme. Cela peut donc sortir du contexte du pouvoir ou de la gloire. Par exemple, les choix alimentaire, les investissements financiers superficiels en lien avec la mode, les divertissements sont des désirs vains. Ainsi, nous pouvons pourquoi pas tenter de trouver une solution pour se lib&ea...
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« polémique.

Retenir notre parole serait retenir en soi notre désir de s’exprimer alors qu’il est simple à satisfaire.

Un autre désir, plus gras et moins spirituel que nous pourrions combler serait le désir sexuel.

En effet, nous pouvons satisfaire nos désirs sexuels par nous-même, en solitaire.

Ces deux extrêmes nous montrent que quelques désirs peuvent être comblés.

Ainsi, se libérer du désir passe tout simplement par sa satisfaction la plus immédiate possible, lorsque c’est réalisable. Cependant, l’Homme pense qu’en réalisant un de ses désirs, il sera heureux.

Une affirmation du philosophe Schopenhauer nous porte à penser le contraire : « Lorsque l’on manque de quelque chose on souffre, lorsque l’on possède cette chose, on s’en lasse ».

Plus qu’une affirmation, une réalité.

Car en effet, l’humain n’est jamais satisfait de ce qu’il possède, il souhaite toujours plus, c’est un de ses défauts.

Dans ce cas, cela engendre donc une frustration illimitée de ne jamais avoir ce que l’on souhaite, ce qui porte donc atteinte au bonheur car nous rentrerions dans un cercle vicieux, sans fin de toujours désirer.

La solution serait donc de réguler ses désirs, ce serait d’un autre point de vue ne pas éprouver de désirs et dans ce cas, l’Homme doit réaliser un exercice quotidien qui est de ne pas se soumettre à la tentation de désirer.

Cela pourrait être une définition de la sagesse car être sage c’est se contrôler soit même et donc ne pas laisser les désirs le faire à notre place.

Car effectivement, ce manque ne vient pas de nous, il n’est pas le fruit de notre volonté.

Il faudrait donc maintenir une distance avec le désir pour que celui-ci ne nous fasse pas souffrir et que l’on dépende de nous-même.

Une thèse soutenue par Epicure mais d’avantage par les Stoïciens qui pensent que nous sommes la cause de nos malheurs, car nous désirons.

Selon eux, la réalité ne peut pas être conforme à nos désirs car elle cause notre frustration, donc être heureux, c’est agir au présent et non en fonction de nos désirs.

Il y a donc un travail spirituel à faire sur soi-même pour être heureux et accepter la réalité telle qu’elle est. Le désir est une sorte de deuxième représentation visuelle pour nous.

Car en effet, c’est une représentation non pas objective mais subjective qui porte à la valeur que nous donnons à des objets.

Nous reconnaissons certains objets comme valable et c’est à ce moment-là que le désir peut porter sur n’importe quel objet car pour une raison non connue, nous allons valoriser un objet et donc lui donner une importance considérable alors qu’il n’en a pas forcement.

La subjectivité serait donc ce qui nous distingue des autres êtres vivants car chaque humain à sa propre vision subjective.

Le philosophe René Girard définit le mensonge romantique par l’illusion de croire à la valeur objective des objets que l’on désire, c’est-à-dire que tout ce que l’on désire n’a en réalité qu’une valeur subjective.

Pour exemple, nous pouvons prendre une machine à café, certains paieront pour le café, d’autres pour un soda et d’autres pour un chocolat chaud, chacun va donc valoriser une boisson en fonction de ses gouts.

Désirer est donc quelque chose de personnel, qui se créer dans notre cerveau mais qui peut parfois être influencé par la société, prenons par exemple comme depuis très longtemps, la mode ou bien une influence plus contemporaine et plus récente comme le jeu mobile Pokémon GO.

Il n’y a aucune différence entre la mode et les jeux fictifs car les deux provoquent des désirs personnels causés par l’influence de la société.

Nous pouvons également prendre l’exemple du désir que nos proches soient immortels.

Un désir qui peut paraitre juste et légitime mais qui devrait pourtant être combattu car c’est un désir qui nie l’évidence : nos proches sont des êtres mortels, notre relation avec eux prendra donc. »

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