Distinguer la sensibilité de la sentimentalité.

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~e ~crions-nous pas étonnés de Yoir Harpa~·on se corri­ s-et· de son Yice 1 Combien y a-t-il dïYrogne" qui reviennent à la tempérance '! Ces arguments ne permettent pas de con-Réponses elu l'e à l'irresponsabilité de la passion.

a ces arguments.

Sans aller jusqu'it prétendre, comme le Llisent plusieurs médecins, qu'on peut modifier son tempéra­ ment par un rég-ime approprié, on peut du moins utiliser se::; avantages et parer à ses inconvénients.

l'lous avons des preu­ ves éclatantes de la (lamination qu'exerce la Yolonté sur le tempérament.

Socrate, né sensuel et voluptueux (il l'a avoué lui-même) est devenu un modèle de sagesse et de tempérance.

Saint François, né avec des prédispositions trb fortes à la colère, est devenu le plus doux des saints.

Quant à l'hèrédi té psychologique, elle n'est pas démontrée.

Ce qu'on attribue il l'hérédité, est souvent le fait de l'éduca­ tion ou de l'influence du milieu.

Mais quand bien même il faudrait faire la part des prédi~po~itions héreditaires, n'ou­ blions pas que le caraetère est composé en partie d'habitudes, et que les habitudes ont une orio-ine volontaire.

Or il semble bien que les passions soient de; habitudes de la sensibilité.

Cela étant, peut-on admettre, comme on l'affirme volontiers, que la passion naît malgré nouo-;.

La question mérite d'être sérieusement examinée.

C'est le point capi­ La passion naît-elle malgré nous ? tal du débat.

Tous les moralistes en efl'et reconnaissent qu'un acte accompli sous l'empire de la passion a quelque chose de fatal; mais ils ajoutent. »