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Emmanuel Lévinas (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).

Publié le 18/02/2016

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En un siècle qui a eu tendance à oublier la morale au profit de l’individualisme, qui a divinisé l’argent, Emmanuel Lévinas nous rappelle que l’humanité de l’homme est la valeur la plus essentielle.

« 1 1 Principales oeuvres L 1 !:éthique doit toujours prévaloir sur l'ontologie.

La sacralité des rites, des mystères, ne peut jamais remplacer, ici et main­ tenant, l'acte de bonté.

Il s'agit, et ce de façon incondition­ nelle, de toujours chercher à venir au secours de l'homme.

Totallté et infini (1961) Lévinas, dans ce livre, défend la subjectivité.

Il oppose â une philosophie mettant en avant l'idée d'Être, de totalité, l'exi­ gence morale qui consiste â vouloir la parole, c'est-à­ dire la paix.

Bien que l'homme soit un Être fini, il peut néanmoins conce­ voir l'idée d'infini.

Où en trouve-t-il une incarnation? Dans le visage d'autrui.

Ce visage, fragile, sans défense, me révèle ela nudité de l'ou­ verture du transcendant».

Il m'enseigne la valeur du prochain, laquelle doit l'em­ porter sur mon égoïsme naturel.

cC' est seulement en abordant autrui que j'as­ siste â moi-même», dit Lévi­ nas.

Difficile Liberté (1963) Il s'agit d'un recueil d'es­ sais qui portent la marque de la catastrophe nazie.

Se référant aux textes tradi­ tionnels, la Bible et le Tal­ mud, Lévinas s'efforce de montrer que l'essentiel est de prendre conscience des devoirs qui incombent â chacun, face à autrui.

Cette prise de conscience est la voie la plus sûre menant â la compréhension et l'amour de Dieu.

Autrement qu'être ou au-delà de l'Essen«:e (1974) L'homme libre, l'homme responsable, l'homme qui saisit en sa chair et en son esprit ce que signifie la notion d'humanité, est cet homme qui a compris que le «moi» véritable consiste en ceci: cne pas pouvoir se dérober».

Ma responsabi­ lité envers et pour autrui est totale.

L'homme est, par essence, l'Être ensemble, c'est pourquoi il lui faut comprendre qu'il est essen­ tiellement «l'Être à partir de l'autre de l'Être».

Seul, je ne suis rien.

C'est l'autre qui me prouve que j'existe, que je suis ce que je suis.

Cette évidence première conduit Lévinas â consi­ dérer que le rapport à autrui doit être le fondement de l'éthique, en tant qu'elle s'ouvre sur ce qu'il y a de plus infini en l'homme, c'est-à-dire lui-même.

En tant qu'être de conscience, l'homme est en soi une tota­ lité, qui, comprenant l'es­ sence même de la morale, touche du doigt l'infini, celui qu'il perçoit dans le visage d'autrui.. »

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