Essais III, chapitre 6 Des Coches par Michel de MONTAIGNE

« habitée".

Il lancent leur discours aux Indiens pour tenter de les convaincre non sans les prévenir d'une menace ou de les "remercier" s'ils obéissaient aux ordres "s'ils voulaient être tributaires de ce roi, ils seraient traités avec beaucoup de bienveillance" mais finissent cependant par les forcer comme les Indiens ne se soumettent pas "un signe de manque de jugement que d'aller menacer des gens dont la nature et les forces guerrières leurs étaient inconnues".

Ce sont ces menaces et ces prétextes qui montrent qui sont réellement les Espagnols, des acharnés qui ne voulaient que richesse et pouvoir.

On ne peut savoir réellement si le texte est objectif puisque la narration s'appuie sur les personnages, rapportant leurs gestes et leurs paroles.

II) Les Indiens a) Leurs arguments explicites Quand les Espganols vinrent trouver les Indiens, ils ne s'attendaient pas à trouver des personnes capable de répondre avec de vrais arguments.

Ils semblent même plus civilisés que leur opposants puisqu'ils expliquent leurs pensées, en disant toute la vérité mais également ce qu'ils pensaient "devait être un homme aimant la dissension puisqu'il donnait ainsi à un tiers une chose qui n'était pas sienne pour le mettre en conflit avec les anciens possesseurs" Les Indiens parlent ici du roi de Castille qui ne semblent pas droit puisqu'il envoie des hommes récupérer ce qui ne leur appartient pas.

Les Indiens se montrent convainquants, généreux mais dépourvus d'ignorance et ne manque pas d'assurer aux Espagnols qu'ils ne sont pas sans défense "on ferait d'eux commes des autres, et ils leur montraient les têtes de certains hommes éxecutés" Ils veulent eux aussi faire peur aux Espagnol.

Les Indiens sont généreux avec qui sait l'être mais peut être cruels si l'on ne les respecte pas. b) Leurs valeurs Les Indiens, dans ce texte, semblent généreux et simple, dépourvus d'artificerie.

"de l'or, qu'ils en avaient peu, et que c'était une chose qu'ils ne tenaient en nulle estime parce qu'elle était inutile au service de leur vie" Les Indiens n'ont pas de besoins matériels et ne s'en attachent pas contrairement aux Espagnols qui ont soif d'or.

Il mène une vie simple et leur but est juste de la vivre heureuse et paisible "leur souci visait seulement à la passer heureusement et agréablement".

Ils se montrent intelligent par rapport aux propos des Espagnols car ils répondent ceci : "un signe de manque de jugement d'aller menacer des gens dont la nature et les forces guerrières étaient inconnues" Ils cernent leurs opposants et voient en eux des hommes qui n'ont pas d'humanité et dont la parole est absurde et sans arguments.

Les Indiens sont montrés civilisés et généreux par l'auteur, et en contre pied annonce les Espagnols méchants et sans pitié. c) Leur dénonciation à travers les propos Ce texte oppose deux signes de valeurs, dénoncent le faux jugement des Espagnols "de ces prétendus enfants" en parlant des Indiens alors qu'ils expliquent clairement leur réponse en donnant des arguments réels.

C'est une ironie volontaire de Montaigne car on voit clairement qu'il se moque des Espagnols, qui sont naifs alors que ce sont eux qui croient que les Indiens sont naïfs. Dans ce texte, Montaigne oppose deux idéologies différentes.

L'une totalement matérielle et l'autre basé sur le bonheur de vivre.

Il y a beaucoup d'ironie dans ce texte, l'auteur se moque des Espagnols, les fesant passer pour de cruels barbares tandis que les Espagnoles sont montrés généreux, sage et civilisés contrairement aux Espagnols.. »