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Explication de texte

Publié le 06/01/2016

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Explication de texte de J-M.G Le Clézio Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n’est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus. Le bonheur est un état global. L’homme heureux est comblé. Il vit une forme de plénitude. Sa situation est stable : elle présente un équilibre et seul un élément extérieur pourrait la modifier.  Le problème que Le Clézio met en évidence est qu'il n'est pas certain que le bonheur soit atteignable. Ce pourrait bien être un idéal inaccessible, un optimum fantasmé, mais impossible à réaliser. L'étude de cet extrait nous amènera à expliquer l'idée « d'incarnation » du bonheur dans une civilisation qui interprète mal cette notion. Puis nous verrons pourquoi Le Clézio choisit de situer le bonheur dans le temps et non pas d'en faire un idéal inatteignable. Enfin nous allons voir la mise en place d'un paradoxe entre désir et bonheur que dénonce Le Clézio. Le Clézio dit que la notion du bonheur est un malentendu « L&r...

« l'expérimentation qui nous permettrait de jouir du bonheur, à condition que nous nous retenions d’en faire un « mythe » ou d’en dramatiser l'absence.

Le « bonheur idéal » et la notion d'' « absolu » ou de « parfait » sont liés dans le sens qu'ils forment tous un idéal utopique presque impossible à atteindre.

Il ne faut pas chercher le bonheur par la pensée, ou en faire toute un mythe, mais il faut le vivre à l'instant présent « le seul bonheur est de savoir qu’on est vivant ».

Etre heureux, c’est se satisfaire d’être là, jouir de l’existence dans son ressenti le plus neutre, le plus épuré, le plus présent.

Être heureux se travaille, donc mais dans la mesure où il s’agit de ne pas le chercher là où il n’est pas.

Mais où n’est-il pas ? Une fois de plus on saisit bien la nécessité d’un « déconditionnement », donc d’un travail à faire sur soi pour être heureux mais nous en percevons aussi toute la difficulté. Enfin, Le Clézio dénonce clairement les passionnés et les concepteurs d'un idéal inaccessible comme se déconnectant du monde « c’est la rupture qu’ils supposent avec le monde vivant ».

En effet, les personnes qui sont animées par leur passion et en constante corrélation entre le monde réal et leur désir, ne sont définitivement pas heureux et ainsi se vengent en cultivant une sorte de narcissisme du malheur.

La recherche du bonheur semble rencontrer un paradoxe.

D’un coté, le désir est dit : insatiable, sans fin, source de trouble, et permanent chez l’homme.

De l’autre, on présente le bonheur comme : réalisation de tous les désirs, disparition des troubles liés au désir.

Ainsi soit l’homme désire, et il n’est pas heureux, soit il est heureux, et il ne désire plus.

Le bonheur va avec l’accomplissement de tous les désirs : c’est un état où l’homme est libéré du désir.

Cependant, rien n’assure qu’un tel état soit possible.

On peut clairement voir certains hommes cesser de désirer et c'est pourquoi on peut rejeter le bonheur comme un idéal fictif.

Pour conclure, on peut dire que la notion de bonheur est subjective et relative. Celle-ci a un caractère généralement utopique, et être situation nous amène à réfléchir sur la notion à travers différents points de vus.

Le bonheur pourrait être la simple absence de trouble.

Sans chercher à réaliser ses désirs, on pourrait chercher à ne plus être troublé par eux.

La recherche du bonheur est le thème le plus marquant de cet extrait.

Le Clézio nous présente une réponse simple et fait preuve de justesse : le bonheur n’est ni ailleurs, ni avant, ni après.

Il est ici et maintenant.

Le bonheur est toujours partout, il suffit de se déconditionner de l’habitude de le chercher ailleurs pour le trouver « ici ».. »

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