Devoir de Philosophie

EXPLICATION DE TEXTE Essai sur l’entendement humain, John Locke

Publié le 07/05/2019

Extrait du document

locke
Syntax Error: Embedded font file may be invalid Syntax Error: Embedded font file may be invalid Syntax Error: Embedded font file may be invalid Syntax Error: Embedded font file may be invalid EXPLICATION DE TEXTE Essai sur l’entendement humain, John Locke Dans M le maudit de Fritz Lang, des villageois réussissent à capturer un tueur en série qui terrorise la ville et organisent en secret un tribunal avec leur propres lois. Le jury étant composé des mères des enfants que l’accusé à tué, il est rapidement décidé à l’unanimité qu’il doit mourir. Les villageois sont tous d’accord entre eux sur l’exécution de l’homme. Mais lors de sa confession, on découvre que le tueur est en réalité fou, qu’un dédoublement de personnalité le force à commettre les meurtres. Un seul parmi les villageois, qui est avocat, donc au service de l’État, leur rappelle qu’au nom de la justice de l’état, cet homme ne doit pas être exécuté mais soigné. Les villageois, qui souffrent des pertes commises par l’homme, n’ont donc pas la même notion de la justice et pas les mêmes principes moraux que l’avocat. Pour eux, la justice serait de faire payer le tueur de sa propre vie. Pour l’avocat, la justice serait d’interner cet homme dans un asile psychiatrique. Nous n’aurions donc pas tous la même perception de la justice et de ce qui est bien ou mal. Cela soulève ici un problème politique: Si les hommes n’ont pas tous la même morale, l’État ne pourrait pas gouverner selon une certaine morale en particulier. Plusieurs philosophes ont tenté de savoir si l’Homme est naturellement bon ou mauvais. Rousseau, par exemple, pense que l’homme naît bon mais est vicié par la société. Hobbes, lui pense qu’au contraire l’Homme naît mauvais, que sa nature est un état de guerre. Dans son Essai sur l’entendement humain, Locke tente de trouver l’origine de nos principes moraux. À travers ce texte, la question qu’il se pose est: La morale est elle innée, et donc commune à tous? Pour Locke, la morale s’acquièrent avec l’exp&e...
locke

« Qu’est ce qu’un principe? C’est un fondement, une valeur morale que nous décidons de respect\ er.

Pour Platon, il s’agit tout simplement du Bien, de la source de toute existence et de toute connaissance, et serait même au-dessus de l’essence.

Le principe dont parlerait Locke ici serait donc un Bien universel, la v\ érité à laquelle tout le monde obéirait, car ce serait dans l’intérêt de tous\ .

Nous sommes souvent tentés de croire que nous savons tous discerner l\ e bien et le mal, que l’homme est naturellement doté de ce pouvoir. Or: «j’en appelle à toute personne un tant soit peu versée dans \ l’ histoire de l’humanité , qui ait jeté un regard plus loin que le bout de son nez.

Où trou\ ve-t-on cette vérité pratique universellement acceptée sans doute ni problème aucun, co\ mme devrait l’être une vérité innée ? Locke est un philosophe qui ne croit pas du tout à l’innéisme d\ e Descartes, pour lui l’homme ne naît pas avec ses idées mais apparaissent avec l’\ expérience.

Dans cette phrase, il mentionne la vérité «pratique», c’e\ st à dire moral, qui donne une direction (la direction du Bien) à suivre pour l’Homme; comme un\ e vérité innée avec ironie pour souligner qu’il ne croit pas en une vérité accepté\ e de tous.

Si la vérité était innée, elle serait présente chez tous les hommes, elle serait cons\ équemment obligatoi- rement universelle. Or, ce n’est pas le cas.

Pour s’en rendre compte, il nous appelle to\ ut simplement à revenir sur notre passé.

La vérité n’a pas toujours été\ celle d’aujourd’hui, elle n’a fait que changer tout au long de l’histoire.

Ainsi, Galilée est emprisonné après avoir proclamé que la te\ rre tourne autour du soleil en se basant sur des observations et l’expérience par l’Eglise.\ Pour l’Eglise, la vérité est la théorie géocentrique selon laquelle la terre est au centre du m\ onde.

De nos jours, en imaginant que jusqu’à maintenant personne n’ai\ e découvert que le soleil est le centre de l’univers, Galilée se verrait attribuer un\ prix Nobel de la Science.

De même, l’esclavage était considéré comme une pratique t\ out à fait morale pour les Romains, alors qu’elle est un crime aujourd’hui.

La vérité, la notion de Bien et de Mal change en fonction de l’\ espace et du temps, elle n’est donc inscrite dans la nature de l’Homme. De nos jours, les différentes sociétés sur monde se fondent sur\ des principes différents, certains pays trouvent normal de pratiquer la peine de mort, d’autre \ non, certains pays trouvent normal de légaliser les mariages homosexuels et l’IVG, d’\ autres non...

L’his- toire le témoigne donc bien; il n’y a pas de vérité ou de pr\ incipe moral universel et absolue.

Afin de défendre cette thèse, Locke va prendre les deux notions \ qui pourraient venir réfuter l’idée qu’il n’y a pas de principe moral universe\ l: La justice et le respect des lois.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles