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Explication de texte: John Searle, l'intentionnalité, l'intentionnalité comme renvoi

Publié le 06/11/2013

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PHILOSOPHIE DE L'ESPRIT EXERCICE D'EXPLICATION DE TEXTE : JOHN SEARLE, L'INTENTIONNALITÉ, L'INTENTIONNALITÉ COMME RENVOI, PP. 15-19 INTRODUCTION  Le passage étudié, L'Intentionnalité comme renvoi (directedness) a pour thèse générale que l'intentionnalité est renvoi. Cependant, le terme d'intentionnalité doit être redéfini et son usage recadré. Cette démarche nécessite selon l'auteur, John Searle, le rejet de « (...) certains traits imposés par la tradition». On notera la correspondance entre la thèse de l'auteur et la maxime qu'il formule dans l'introduction de son essai : « si quelque chose ne peut être énoncé clairement, c'est que nous ne l'avons pas compris nous-mêmes ». Le passage s'articule en cinq parties. La première expose la thèse générale décrite ci-dessus. La seconde opère une distinction entre états mentaux intentionnels et états mentaux non intentionnels, c'est à dire les états mentaux diffus. La troisième partie distingue l'intentionnalité de la conscience, et la quatrième partie, l'intentionnalité des intentions ainsi que les états mentaux des actes mentaux. La dernière partie pose explicitement la question du type de relation que dénote l'intentionnalité, et introduit le deuxième point du livre : L'intentionnalité comme représentation : le modèle de l'acte de langage. SITUATION DU PASSAGE Le passage en question, L'intentionnalité comme renvoi (directedness), est le premier point du premier chapitre, intitulé Nature des états intentionnels, du livre L'Intentionalité, Essai de philosophie des états mentaux. Ouvrage dans lequel John Searle développe une théorie de l'intentionnalité. Dans l'introduction, l'auteur présente son essai comme « (...) le troisième volet d'une série d'études apparentées consacrées à l'esprit et au langage », les deux volets précédents s'intitulant Les Actes du langage et Sens et expression. La lecture de l'introduction renseigne sur la genèse de L'Intentionalité, Essai de philosophie des états mentaux et indique quelques points de la pensée de John Searle dont son hypothèse, qualifiée par lui-même de fondamentale, selon laquelle « (...) la philosophie du langage est une branche de la philosophie de l'esprit ». John Searle justifie ce lien entre philosophie du langage et de l'esprit par l'argument selon lequel La capacité qu'ont les actes de langage de représenter des objets et des états de choses du monde est une extension des capacités biologiquement plus fondamentales qu'a l'esprit (ou le cerveau) de mettre l'organisme en rapport avec le monde au moyen d'états mentaux tels que la croyance ou le désir, et en particulier au travers de l'action et de la perception.  John Searle conclut que cette capacité de représentation du langage n'est pas intrinsèque à celui-ci, « (...) mais dérivée de l'Intentionalité de l'esprit ». Ainsi, l'intentionnalité contenue dans les actes de langage implique l'intentionnalité des états mentaux. Cette conception est spécifiée dans le point suivant du passage étudié, sous le titre de L'Intentionalité comme représentation: le modèle de l'acte de langage. PREMIÈRE PARTIE (ligne 1 à ligne 19), OÙ L'AUTEUR EXPOSE LA THÈSE GÉNÉRALE DU PASSAGE Dans cette partie, l'auteur explique, notamment en se servant d'exemples, ce qu'il faut entendre par l'intentionnalité comme renvoi : « L'Intentionnalité est la propriété en vertu de laquelle toutes sortes d'états mentaux et d'événements mentaux renvoient à ou concernent ou portent sur des objets et des états de choses du monde ». Le renvoi est un à-propos-de. A-propos-de que l'on comprend intuitivement une fois considérés les exemples donnés par l'auteur. « Si, par exemple, j'ai une croyance, celle-ci est nécessairement croyance que les choses sont telles ou telles (...) ». Désirer, craindre, croire sont, parmi d'autres, en effet des états mentaux se rapp...

« le deuxième point du livre : L’intentionnalité comme représentation : le modèle de l’acte de langage . SITUATION DU PASSAGE Le passage en question, L’intentionnalité comme renvoi (directedness) , est le premier point du premier chapitre, intitulé Nature des états intentionnels , du livre L’Intentionalité, Essai de philosophie des états mentaux.

Ouvrage dans lequel John Searle développe une théorie de l’intentionnalité.

Dans l’introduction, l’auteur présente son essai comme « (…) le troisième volet d’une série d’études apparentées consacrées à l’esprit et au langage » 3 , les deux volets précédents s’intitulant Les Actes du langage et Sens et expression.

La lecture de l’introduction renseigne sur la genèse de L’Intentionalité, Essai de philosophie des états mentaux et indique quelques points de la pensée de John Searle dont son hypothèse, qualifiée par lui-même de fondamentale, selon laquelle « (…) la philosophie du langage est une branche de la philosophie de l’esprit » 4 .

John Searle justifie ce lien entre philosophie du langage et de l’esprit par l’argument selon lequel La capacité qu’ont les actes de langage de représenter des objets et des états de choses du monde est une extension des capacités biologiquement plus fondamentales qu’a l’esprit (ou le cerveau) de mettre l’organisme en rapport avec le monde au moyen d’états mentaux tels que la croyance ou le désir, et en particulier au travers de l’action et de la perception.

5 John Searle conclut que cette capacité de représentation du langage n’est pas intrinsèque à celui-ci, « (…) mais dérivée de l’Intentionalité de l’esprit » 6 .

Ainsi, 33 op.cit .

p.

9 44 op.cit .

p.

9 55 op.cit .

p.

9 66 op.cit .

pp.

9-10 2. »

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