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L'imitation. Ses différentes formes.

Publié le 16/09/2014

Extrait du document

D'après l'attitude de celui qui imite, on distingue une imitation con­sciente et volontaire et une imitation inconsciente et involontaire. Entre les deux nous pouvons distinguer une imitation inconsciente mais volontaire.

 

On ne songe ordinairement qu'à la première : celle du parvenu qui se conforme aux gestes du milieu dans lequel sa fortune lui a permis d'entrer; celle de l'écolier qui, d'après le texte d'un auteur latin clas­sique construit des phrases analogues.

« 162 PSîCIIOJ .OG IE l'œuvre d'imitation s'introduit toujours quelque chose de nouvecrn el d'original, Dans l'imitation.

le modèle ou le maitre n'est donc pas tout, lïmi­ tateur et le disciple fournissent aussi lenr apport.

Ainsi, lorsque j ·adopte votre prononciatiou.

c'est toujours a\·ec mes organes que je parle, et 'comme ils difürcnt de" Yôtres, j'ai beau me guider d'après vos manière!'.

il restera toujours dam• ma façon de parler quelque chose qui me sera personnel.

De même.

lorsque nous faisons nôtre le sentiment exprimé par le héros d'un roman ou d'un drame, nous restons nous-mêmes : c'est avee tout notre pass~ que nous vibrons, et par conS'équent avec des tonalité!' qui nous sont propre:;.

Au spectacle de la douleur ne répond pas en nou:;: un écho fidèle; ce sont nos puissances personnelles de souffrir qui sont libérées, et l'accompagnement qu'elles font ù l'état de comcience qui les a déclenchée!' n ·est jamais en accord parfait avec lui.

Loin donc de pn~senter la simplicité de l'opération mécanique, l'imi­ tation se révèle complexe comme le vivant.

Elle est, en fait, de nature vitale et, comme le vivant, elle se diYersifie en formes d'une niriMé infinie.

Nous ne si1ma lerons que les principales.

* * * D'après l'attitude de celui qui imite, on distingue une iniîtation con­ sciente et i:olontaire et une imitation inconsciente et in volontaire.

Entre les deux nom: pouvons distingner une imitation inconsciente mais i;olontaire.

On ne songe ordinairement qu 'it la première : celle du parvenu qui se conforme aux gestes du milieu dans lequel sa fortune lui a permi!" d'entrer; celle de ! '•écolier qui, d'après le texte d'un auteur latin rla!"­ sique construit des phrases analogues.

Mais la seconde a une tout autre importance et aboutit à des résultats bien meilleurs.

C'est; sans le savoir comme sans le vouloir que l'enfant imite ceux qui l'entourent, et tandis que, sans effort, il se conforme exactement au type de son milieu.

prend ·son accent, ses idées, son allure.

il sera bien difficile à un adulte de se faire, par une imitation réflérhii'.

de nouveaux comportements.

· L'imitation volontaire mais iusconsciente se rencontre chez celui qui tient en hante estime un modèle et voudrait lui ressembler.

mais ne s'évertue pas pour autanl à copier ses gestes et à répéter ses paroles.

C'est ainsi que.

en écrivant, nous imitons nos auteurs préférés sans d'ailleurs tomber dAns le pastiche ou dans le plagiat.

* * * D'après la catégorie des fonctions dout l'exemple d 'nutrni déclend1•? en nous le jeu.

nous pom·ons distinguer trois sorte:: d'imitation corres­ pondant aux trois partie;: classiques de la psychologie : une imitation d'action, une imitation de pensée et une imitation de sentiment ou sym­ pathie.

Portés comme nous le sommes à voir dans la copie le tYpe mi'me de l'imitàtion, nous trouverons sans doute la forme d'imit~tion la pin~ simple dans la reproduction des acte.ç 011 de~ n'urres d'nn anlre.

J,'cn-. »

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