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L'inconscient

Publié le 01/11/2014

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  Toutes les questions relatives à l’inconscient ne font que reproduire l’antique passage du non-être à l’être et de l’être au non-être (le non-être est l’oubli, l’être est le souvenir). ce passage n’a de sens que si l’on se réfère à la théorie platonicienne de la réminiscence. Ce qui est en question ici est la nature même de l’inconscient. Comment se fait-il que tout ce dont j’avais conscience soit devenu inconscient ? Comment et pourquoi ce qui est inconscient peut devenir conscient ? L’hypothèse de représentation inconsciente posée par Leibniz n’est pas vraiment problématique puisque dans notre esprit, ce sont ces pensées qui sont les plus nombreuses et tendent vers la clarté. En revanche, à partir de Nietzsche et de Freud, de simple adjectif négatif l’inconscient devient un substantif positif. Il s’agit de savoir si l’inconscient n’est que le résultat d’une activité de refoulement, ou bien si il est un ça archéologiquement premier et omnipotent, capable de...

« distingue puisqu'il remet en question l'identité selon laquelle toute pensée est nécessairement consciente d'elle-même.

En effet, il existe dans notre psychisme une infinité de petites impressions ou perceptions qui sont au fondement de nos goûts, de nos pensées, ou de nos actions.

Ces perceptions ne sont pas immédiatement saisissables parce qu'elles sont infinitésimales ou infiniment petites.

Si au départ elles sont confuses, elles tendent vers leur unité et clarté, en vertu au principe de continuité (il applique à l'analyse du psychisme la règle élémentaire du calcul intégral selon laquelle il existe un rapport constant entre des quantités qui ne sont pas déterminables).

Il existe donc une activité psychique antérieure à celle de la conscience.

En d'autres termes, une aperception (représentation consciente) est le résultat d'un processus d'intégration de ces petites perceptions (représentation inconsciente). Une telle conception est indissociable du système de l'optimisme selon lequel si on peut dire d'une chose qu'elle est ainsi et pas autrement, c'est parce qu'elle appartient à un plan pré-établi.

Ainsi, les petites perceptions sont avec la conscience, dans le même rapport que les créatures avec Dieu.                  La conscience «comme phénomène maladif», Nietzsche   Présentation :   Le questionnement philosophie cesse d'être métaphysique pour devenir généalogique.

Il ne s'agit plus de se. »

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