Qu'est-ce que les Lumières ? Kant - Analyse paragraphe par paragraphe
Publié le 08/07/2015
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Qu'est-ce que les Lumières ? - KANT C'est en 1784 que Kant écrit ce livre. Kant grand philosophe allemand est déjà connu du grand public, car il a déjà écrit son oeuvre la plus importante Critique de la Raison Pure, on le considère comme un tournant dans la réflexion sur les connaissances scientifiques. Un journal berlinois pose publiquement une question à tous les intellectuels : « Qu'est-ce que les Lumières ? ». D'autres philosophes ont répondus à ces question et surtout Mendelssohn. Trois mois avant Kant il a déjà répondue à cette question. Kant ignorait la réponse de Mendelssohn. Le livre est donc une réponse à cette question, il s'agit d'un article qui s'adresse à un public assez vaste et appartient à ce que Kant appel la philosophie populaire. Toutefois ce texte est considéré comme d'une importance philosophique, car les idées qu'il défend dans ce texte sont essentiel à l'attitude critique et à sa légitimité. Cet écrit est une réflexion sur l'actualité de ce qu'on appel l'Aufklärung. Il est important aussi car le texte réfléchit sur l'âge de la critique et du libre exercice de la pensée. C'est grâce au Prince de la Prusse, Frédéric II que l'esprit critique à prit son essor. 1°) Qu'est ce qu'un parcours assuré ? L'incapacité de penser et de se servir de sa raison par soi-même défini l'homme mineur (il n'a pas d'esprit critique). La cause essentielle de la minorité est un défaut de volonté qui suit la pente de la facilité. Cette cause se complique d'une action entre le tuteur et le mineur. Pour Kant être un homme des lumières c'est comme si l'un disait : Qu'est-ce qu'un homme moderne ? ou Qu'est-ce qu'un homme des lumières ? Selon Kant ''c'est faire usage de son esprit critique''. Pour Diderot être un homme des lumières ''c'est être capable d'amasser le plus grand nombre de connaissance ?''. La minorité, ici est définit comme une incapacité de se servir de sa raison sans la direction d'autrui. Dès lors on peut être naturellement ou biologiquement majeur, c'est à dire avoir atteint l'âge...
«
de cet communauté peut menacer même le pouvoir en place.
Par conséquent ce terme « public » n'a aucune connotation de passivité mais un sens actif et
dynamique que l'on peut comparer aujourd'hui : l'Opinion publique.
Kant ne pense pas qu'une révolution peut changer les mentalités, il préfère une réforme des esprits,
parce qu' une réforme remplace une mentalité par une autre.Alors qu'une révolution remplace une
mentalité totalitaire par une autre.
Kant n'est pas un révolutionnaire mais un réformiste.
Pour
diffuser les lumières il faut du temps, il faut faire un travail sur soi-même pour réformer les esprits.
5°) Il s'agit dans de 5e paragraphe de défendre la Liberté d'expression mais jusqu’où peut on
défendre cette liberté, y a-t-il des limites/ des restrictions à la liberté d'expression ? La condition
sine qua non de l'avènement des lumières est la Liberté d'expression, c'est à dire selon Kant une
liberté qui ne met pas en cause l'obéissance civile.
Le premier soucis de Kant est d'éviter l'anarchie.
La liberté selon Kant n'est pas faire ce que l'on a envie de faire (Liberté ≆ Licence).
Il va s'en sortir
en utilisant l'usage public et l'usage privé de la raison.
Kant entend par l'expression usage privé de la
raison : une liberté d'expression qui doit obéir aux contraintes de la charge à l'intérieur d'une
communauté ou d'une institution à laquelle l'individu appartient.
A l'intérieur du lieu où je travail, je
dois obéir aux lois qui régissent ma fonction.
Par contre l'usage publique de la raison se référant à la
raison présente en chaque homme, c'est l'usage qu'un homme en tant que savant peut faire devant un
public éclairé ou qu'il veut éclairer.
Ainsi par ces discours et ces écrits un citoyen du monde dispose
d'une liberté illimitée de se servir de sa propre raison (Ex : un soldat ne peut pas critiquer l'armée de
l'intérieur et refuser de ne pas combattre, il a signé un engagement qu'il doit respecter ; Par contre
quand il rentre chez lui, il peut critiquer l'armée).
Une liberté ne peut fonctionner que si il y a des
lois.
Dans le même esprit Rousseau considère que les lois que les hommes se donnent sont des
libertés.
6°) Dans ce paragraphe, Kant met l'accent sur l'émancipation en matière de religion.
Son discours a
une portée politique plus générale en effet aucune assemblée d'églesiastique et pas davantage
l'assemblée d'un peuple encore moins un monarque (Frédéric II) ne peuvent engager l'avenir de
l'humanité par des décrets immuables.
Car ces décrets immuables empêcherait l'émancipation des
individus et entraverait le progrès des lumières.
( L'emblème des Lumières est l'esprit critique ).
Celui-ci implique la possibilité d'exercer en permanence l'esprit critique, la rectification des erreurs
en fonction des connaissances.
Si une telle lois était promulguée à savoir une loi imposant une soumission inconditionnel.
Ce ne
pourrait être que dans l'attente d'une meilleur loi et pour introduire un certains ordre pendant une
durée déterminé.
On ne peut pas, dit Kant, empêcher que pendant cette période les savants ( intellectuelles, détient un
esprit critique ), n'exerce publiquement leur esprits critiques sur telle ou telle disposition pour faire
progresser l'institution de la loi.
Enfin à la fin du paragraphe Kant rappel que la pierre de touche (la
base) de toute législation c'est : « Nul et non avenue, une loi à laquelle à un moment donné un
peuple ne pourrait donner son assentissement (avis, accord) ».
7°) Sommes nous maintenant dans une époque éclairée ? Non, mais nous sommes en marche vers
les lumières.
Kant ajoute que c'est grâce au Prince Frédéric II que la liberté d'expression et le libre
usage de la raison qui favorise la diffusion des lumières et permet à l'élite éclairée d'éduquer la
multitude non éclairée permettent le progrès.
Notre époque est donc une époque d'accession au
Lumières.
8°) Kant fait l'éloge de Frédéric II.
Il admire deux qualités chez lui.
Sa tolérance (accepter les
religions des autres et avoir une liberté de conscience).
La deuxième qualité qu'il admire chez lui est
qu'il a toujours veillé à ce que le cadre politique soit toujours favorable à la liberté d'expression.
Il a
donc cherché à abolir tous les obstacles extérieurs pour favoriser l'esprit critique..
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