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Mes opinions sont-elles toujours miennes ?

Publié le 04/01/2015

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Mes opinions sont-elles toujours miennes ? Intro : Volontiers on imaginerait bien que toutes nos opinions nous appartiennent constamment. Mais le sujet semble poser le doute de cette théorie. Le sujet semble supposer dès le départ que mes opinions ne viennent en permanence de moi, que ce ne sont pas des pensées purement personnelles, mais que je peux me les approprier. Cette appropriation peut d’abord être vue comme une adoption, autrement dit, j’intègre sans la modifier l’idée que je reçois. Mais dans ce cas, il semble difficile de dire que cette idée soit strictement « mienne ». En effet, elle m’appartient comme m’appartiendrait un objet, mais pour que l’on puisse dire d’une pensée ou d’une idée qu’elle est « mienne », il faut qu’elle porte une empreinte personnelle. La formulation du sujet nous invite donc à relever les caractéristiques qui font des opinions deviennent mes opinions. Autrement dit, se pose la question de savoir si l’appropriation d’une idée laisse des traces. Est-ce que l’opinion peut porter les marques de mon individualité et de ma personnalité ?   I/ MES OPINIONS SONT MIENNES LORSQU’ELLES NE SONT PAS CELLES QU’ON M’IMPOSE ; Mes opinions sont miennes quand celle-ci ne me sont pas dictée ; A) Mes opinions sont miennes dans un contexte contraignant ...

« Sur le plan social, rejet de l'opinion générale, de la pensée toute faite que Heidegger nomme le « on ». B) Mes opinions sont miennes lorsque je rejette le fait qu'on me les impose. Démonstration : Je peux considérer comme valables les opinions que m'impose une société déterminée, mais elles ne sont pas miennes si on me force à les avoir. Contexte religieux.

Un catholique, jusqu'au XXème siècle peut considérer que l'opinion imposée par la religion dominante est valable.

Mais ce ne sera véritablement son opinion que s'il lui est possible d'en avoir et d'en exprimer une autre.

Cf.

Voltaire : « je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour vous ayez le droit de le dire ». Transition : attention le rejet d'une opinion peut être aussi servile que son acceptation, le rejet de l'opinion des autres peut n'être que le produit d'une révolte puérile : dans ce cas, mes opinions ne sont pas davantage les miennes, elles ne sont que le rejet de celles des autres.   II) MES OPINIONS SONT MIENNES LORSQU'ELLES SONT LE PRODUIT DE MA PROPRE REFLEXION Mes opinions sont miennes dans la mesure où elles sont le résultat de mon observation ; A) l'élaboration de sa propre pensée par la remise en question des opinions Modèle d'autonomie, et d'appropriation de ses propres opinions : le doute Cartésien : C'est par le fait de douter de toute chose que Descartes parvient à une certitude et construit dessus l'ensemble de sa pensée. Transition : pas la seule possibilité d'avoir ses propres opinions, on peut également s'approprier les opinions des autres B) On peut faire nôtres les opinions de certains anciens 1) Critique de l'originalité : penser par soi-même ne veut pas dire penser seul, on peut reprendre la démarche d'un auteur, la comprendre et l'intégrer, et ainsi la faire sienne. Exemple : tout individu peut reprendre à son compte, dans son expérience personnelle, les analyses que fait Sartre du regard, et montrer avec lui que tout négateur de l'humain est de mauvaise foi. 2) Appropriation par redécouverte D'ailleurs souvent se croient originaux ceux qui n'ont pas assez de culture pour reconnaître que ce qu'ils. »

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