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La Metaphysique de Platon

Publié le 20/11/2016

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Philosophie antique TD UE5 03/11/2015 Livre Alpha Majeur C’est un traité protreptique + génétique. Livre Alpha Mineur C’est un traité protreptique + systématique. Livre Béta Ce traité expose des apories. Il est aporétique et systématique. Notons qu’il y a toujours une caractéristique commune d’un traité au suivant. Il y a donc une forme de systématisme aristotélicien dans le mouvement de pensée de sa théorie. Livre Delta C’est une rupture dans l’évolution de la pensée. Il s’agit d’un texte avec un but purement définitionnel puisqu’il s’agit d’un lexique expliquant les grands concepts aristotéliciens. C’est un traité systématique et ontologique. Ce texte est positionné à cet endroit parce que certains concepts aristotéliciens complexes sont présents dans les livres gamma et upsilon qui suivent. Notons que ce ne sont pas exclusivement des définitions d’Aristote. Il y en a qui viennent de l’Académie de Platon et d’autres philosophes. Aristote, néanmoins, les commente et donne son avis sur chacune de celles-ci. C’est donc un lexique aristotélicien ET platonicien. Le livre Delta ne fait pas vraiment partie de cet ensemble des traités métaphysiques. Il s’agit d’un texte secondaire. Il doit par conséquent être lu et étudié avec beaucoup de recul et de prudence. Livre Gamma et Livre Upsilon Ce sont des traités systématiques et analytiques. Ils suivent logiquement le livre béta qui posait toutes les apories. Remarque : il y a des redondances et des similarités entre des parties de son traité physique et son traité métaphysique. Ces deux traités gamma et upsilon répondent aux quatre premières apories du livre béta. Ils sont postérieurs à l’ensemble des traités précédents, même si l’on ne connaît pas leur date de rédaction. Livre Gamma : la ...
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« Livre Gamma        : la science de l’être en tant qu’ être comme science de la substance On trouve un style plus dogmatique et plus assur é que pr écédemment. «   Science de l’ être en tant qu’ être   » = la m étaphysique = l’ontologie. Cette expression  d ébarque pour la premi ère fois dans le livre Gamma. Elle fut employ ée pour la premi ère fois  par Platon, dans «   le sophiste   ». Platon critiquait dans ce livre les id ées de Parm énide.  Notons qu’il parle de «   l’ être   », mais pas directement de «   l’ être en tant qu’ être   ». Remarque   : Parm énide fut le premier philosophe  à parler de «   l’ être   » et  à traiter de du  concept de l’ éternit é.  5 grands genres de «        l’ être        » selon Platon 1.

L’ être comme  être, le plus  éminent.  2.

L’autre, qui se rapproche du non­ être th éoris é par Parm énide. 3.

Le m ême, l’ être comme identit é. Le 2 et le 3 sont le couple des contraires le plus  fondamental, puisque l’identit é et l’alt érité sont pr ésentes en toute chose. Voir  l’exemple plus bas avec le A qui est  égal au B + C mais en m ême temps ce m ême A  est diff érent du B et C lorsque pris s épar ément. 4.

L’ être comme mouvement. Sans mouvement, la division n’existerait pas. M ême s’il  s’agit (4 et 5) d’un couple secondaire, il n’en est pas moins indispensable pour  atteindre la pluralit é ontologique.  5.

L’ être comme repos.  Ces 5 genres permettent le discours coh érent selon Platon. Platon avait pour habitude de  partir d’un concept vaste, pour ensuite le diviser en petites parties pour atteindre un concept  particulier et sp écifique. Notons que les couleurs d évoilent les genres de l’ être qui sont reli és les uns aux autres.  Exemple avec les nombres naturels, r éalis é par Platon 1.

Nombre naturel (1) 2.

Ensembles pair et impair (2) 3.

Ensemble des pairs qui sont deux fois divisible par deux (on peut continuer ce  processus  à l’infini). Par exemple, les pairs qui sont divisibles par huit ou douze. Notons qu’on retrouve les 5 genres de l’ être dans cet exemple des nombres naturels. Pour  preuve, si on divise un ensemble A en deux ensembles B et C. Ainsi, A vaut B + C. Pourtant, A est diff érent de B, et A est diff érent de C, et B est diff érent de C. Cette division peut  continuer  à l’infini. Il y a dans ce processus  à la fois du  mouvement  et du  repos .  Ainsi, le sch éma de la division, c’est­ à­dire du dialecticien, est employ é pour d éfinir tout  chose comme ensemble de d épart qui est bien fond é. Ces divisions permettent d’isoler les  é léments n écessaires  à toute d éfinition. La m éthode du dialecticien = la m éthode de la  division.  2. »

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