Devoir de Philosophie

La morale est-elle immanente à la vie ?

Publié le 03/10/2013

Extrait du document

morale

En dernier ressort, si l'homme s'efforce de ne pas être totalement amoral, c'est parce qu'il craint, au plus profond de son être, un jugement dont la sévérité dépasserait ce que l'entendement peut concevoir.

morale

« - I l La morale ne peut pas être immanente à la vie 1--­ L.__~~~ ::aiiïiiiiili; :--~~__JI UM~• En dernier ressort, si l'homme s'efforce de ne pas être totalement amoral, c'est parce qu'il craint, au plus profond de son être, un jugement dont la sévérité dépasserait ce que l'entendement peut concevoir.

Toute morale repose sur la foi B ien que Sartre nie (sans preuve) l'exis­ t ence de Dieu, l'exis­ t entialisme qu 'il défen d repose sur la foi en l'h omme.

Même Sp en ­ cer , invoq uan t la vie, lui accorde une foi aveug l e.

L'ho mm e, s ur­ tout lorsqu 'il s'agit de questions éthiqu es, ne peut pas se p a sse r de •la volonté de désobéir au jugement arrêté et déter­ miné de sa conscience est la même chose que vouloir transgresser la loi de Dieu.• Pierre Bayle, Commentaire philoso­ phique sur ces paroles de Jésus-Christ «Contrains-les d'entrer» transce nd ance, qu 'elle ait pour nom Dieu, l a vie, l'existence .

La pensée n'a pas pu naître de rien Q ua nd l'h omm e s ' int err o ge su r ce qui a fa it d e lui un être pensant , il ne peut qu e se réfé re r à un e puiss an ce s up érie u re, transcendant e.

En effet, contrairement aux thèses so utenues par les empi­ ristes anglais (Lo ck e, Hum e), il est beauco up de connaissances que je ne pe ux déd u ire ni des informations que me fournissent mes sens, ni de celles qu e me four­ nit l'expér ience .

La vie est, par essence, amorale L e propre de l' homme est d 'avoir une conscience .

C'est en quoi i l se distingue de toutes les autres espèces vivantes.

Il est donc par­ faitement contradictoire qu'i l se définisse en tant qu'être hu main et qu'il en appelle à ces pul sions vitales qu 'il a en co m­ mun ave c les anim aux, pou r pose r de s règle s é thiques lui permet­ tant d e diri ger sa vie.

L'éthique ne peut pas être «naturaliste».

Seul l'homme a conscience du bien et du mal.

Cette conscience lui rappelle constamment qu'il n'est pas seulement un corps obéissant aux décrets du vivant.

-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles