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Nominalisme et vérité

Publié le 27/02/2015

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Le langage n'est pas une limitation de la pensée car il n'y a pas de pensée sans langage. Il n'y a d'idée réelle que clarifiée par l'objectivité que lui donnent les mots qui l'expriment.

Nous n'avons pas d'idées indépendamment des mots qui les expriment. Seuls les mots donnent aux idées leur réalité. Sans les mots, l'idée n'est pas pensée, elle est obscurité et confusion.

« ,_ On ne pens e véritablement que dans les mots U(·H• Nous n'avons pas d'idées indépendamment des mots qui les expriment.

Seuls les mots donnent aux idées leur réalité .

Sans les mots, l' idée n'est pas pensée, elle est obscurité et confusion .

Le discours est le seul véhicule de la pensée U ne pensée réell e, achevée et déter ­ minée , doit être une pen­ sée conscie nte.

Or , d ès •C'est dans les mots que nous pensons.

( ..

.

) Vouloir penser sans les mots, c'est une tentative insensée .• Friedrich Hegel, Philosophie de l'esprit qu 'un sujet qui pen se a co nscien ce de ses pen­ sées, celles -ci so nt po­ sées par lui comme des objets de sa conscience (il est co nscie nt de quelqu e chos e).

C'est -à­ dire qu e le s ujet qui pens e donne à ses idées un e form e objective.

Cette forme objective, c'est le mot.

Avant le mot, il n'y a pas de pensée.

La pensée n'existe qu'une fois objectivée L a pen sée qui ne peut pas être traduite au moyen du lan gage, ce qui est indicible, inex­ primabl e, n'est en r éa­ lit é qu 'un e pen sée obs­ cure, non achevée.

Selon Hege l, il y a une double absurdité à vouloir pen ­ ser sans le lan gage et à co nsid ér er le la n gage comme qu elqu e c ho se qui gê n e la pensée.

Selon Nietzsche, «no us cessons de penser quand nous vou lon s nous soustraire à la contrainte de la langue » {La Volonté de puissance}.

Aucun jugement ne peut se consti­ tuer sans les mots L es mots sont, selon un e expression de Sir William Burt Ha ­ milton , les «fo rte resses de la pensée».

Et «il n'y a pas d'idées prééta­ blies , rien n'est dis ­ tinct avant l'appari­ tion de la langue», ainsi que l'affirme le père de l a lin g uistique , Ferdi ­ nand de Saussure .

Le langage n'est pas un e limit ation de la pensée car il n'y a pas de pensée sans langage.

Il n'y a d'idée réelle que clarifiée par l'objectivité que lui donnent les mots qui l'expriment.

-. »

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