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De nouvelles sciences peuvent-elles apparaître ?

Publié le 08/02/2016

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On peut parfaitement imaginer est suffisamment particulier et déli-que, dans quelques siècles, mité, leur fonctionnement suffisam-quand les hommes auront sondé les confins de l'univers, une science des galaxies, la «galaxologie», indépendante de l'astronomie, se constituera. A mesure que les connaissances progressent, de nouveaux champs de savoir et d'intérêt apparaissent. Peu importe si ces domaines sont inédits ou a souvent pour effet de rendre dé- S s'ils s'intégrent dans une science plus suète la science dont ces domaines ] vaste. L'important, c'est que leur objet sont issus. -

« On ne peut pas envisager de nouvelles sciences Les sciences véritables, objectives, sont en nombre limité.

Les nouvelles sciences relèvent souvent plus de l'idéologie que de l'esprit scientifique.

Il faut parler plutôt de spécialisation que de sciences nouvelles.

Les sciences objec­ tives sont limitées I l y a peu de domaines du savoir qui méri­ tent véritablement le nom de sciences.

Les mathématiques, la phy­ sique, la chimie, la bio­ logie , sciences dites «Le procès tout entier de la connaissance humaine as­ sume le caractère d'un sys­ tème clos." Claude Lévi·Strauss, La Pensée sauvage exactes, en font partie, parce qu'elles portent sur des réalités quanti­ fiables ou observables.

Mais les nouvelles sciences, en particulier les sciences humaines , n'ont pas le même sta- tut d'objectivité.

C'est pourquoi il faut être pru­ dent lorsqu'on les qua­ lifie de sciences.

Il y a de fausses sciences I l y a des «sciences» qui sont tombées en désuétude .

L'alchimie, la physiognomonie, la théologie, la métaphy­ sique sont autant de pseudo-sciences qui sont aujourd'hui tombées en désuétude, quand elles ne sont pas totalement discréditées.

On pour­ rait émettre les mêmes critiques aujourd'hui à propos de savoirs comme les sciences politiques, la psychanalyse, l'éco­ nomie.

Il faut plutôt parler de spécialisation C ertes, de nouveaux domaines de savoir se développent.

Mais plutôt que de constituer de nouvelles sciences, ils ne font qu'approfondir quatre ou cinq sciences de base.

Les neuro­ sciences ne sont qu'un sous-chapitre de la bio­ logie, la physique quan­ tique un domaine par­ ticulier de la physique.

Le progrès scientifique entraîne des spéciali­ sations, ce qui donne l'illusion que de nou ­ velles sciences peu­ vent naître.

Les vraies sciences sont en nombre limité.

Les. »

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