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philosophie terrorisme

Publié le 24/09/2016

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fort : l’attaque de Gavrilo Princip sur l’Archiduc d’Autriche concluait une longue série d’attentats sur des têtes couronnées au sein d’une région aux marches de deux vieux empires en phase accélérée de décomposition ; celle des pirates de l’air d’Al-Qaeda visait une multitude de citoyens anonymes vacant à leurs a ctivités au cœur de l’empire financier, politique et militaire de la première « hyperpuissance » mondiale de l’histoire. La première attaque déclenchait par une succession d’événements imprévisibles le plus important cataclysme initié par l’homme, soit deux guerres mondiales et avec elles, un génocide ainsi que l’avènement des sinistres expéri ences totalitaires, soit au total plusieurs dizaines de millions de morts. Le second attentat avait un retentissement planétaire immédiat puisque la triple attaque était vécue en direct par des milliards d’individus grâce aux moyens modernes de communicat ion. Quatre ans après Sarajevo, la face du monde s’était complètement métamorphosée, l ’Europe ayant perdu l’hégémonie qu’elle exerçait sur le reste du monde à travers l’ action d’une poignée de puissances, à commencer par l’Angleterre et la France. Les quatre années qui séparent la première élection (controversée) de Bush (fin 2000) de la se conde en 2004, en revanche, n’ont guère modifié à l’échiquier géopolitique, en dépit des nombreux commentaires qui annoncèrent après les attentats de 2001 une rupture totale avec le passé, quand ça n’était pas un choc de civilisation ou, pour le moins, l’ef fondrement de l’ « empire » américain. Paradoxalement, le modeste attentat de Sarajevo ava it tout à la fois enflammé le brasier qui avait consommé le « Monde d’hier », comme l’app elait Stefan Zweig, tout en mettant un terme définitif à la première vague de terrorism e qui avait fortement secoué l’Europe, la Russie et l’Amérique durant plus d’un demi-siècl e. Tout aussi paradoxalement, le choc du onze septembre, peut-être le premier gra...
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« face du monde s'était complètement métamorphosée, l 'Europe ayant perdu l'hégémonie qu'elle exerçait sur le reste du monde à travers l' action d'une poignée de puissances, à commencer par l'Angleterre et la France.

Les quatre années qui séparent la première élection (controversée) de Bush (fin 2000) de la se conde en 2004, en revanche, n'ont guère modifié à l'échiquier géopolitique, en dépit des nombreux commentaires qui annoncèrent après les attentats de 2001 une rupture totale avec le passé, quand ça n'était pas un choc de civilisation ou, pour le moins, l'ef fondrement de l' « empire » américain. Paradoxalement, le modeste attentat de Sarajevo ava it tout à la fois enflammé le brasier qui avait consommé le « Monde d'hier », comme l'app elait Stefan Zweig, tout en mettant un terme définitif à la première vague de terrorism e qui avait fortement secoué l'Europe, la Russie et l'Amérique durant plus d'un demi-siècl e.

Tout aussi paradoxalement, le choc du onze septembre, peut-être le premier grand choc psychologique de dimension planétaire de l'histoire, n'a rien changé en appare nce à la face du monde, du moins sur un. »

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