Plotin (analyse et critique de la doctrine)
Publié le 19/02/2016
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La philosophie de Plotin est à la fois une interprétation originale de la pensée de Platon et une création à part entière. Quiconque s’intéresse à la pensée philosophique du Moyen Age ne peut ignorer l’œuvre de Plotin.
Un contemplatif qui ignore les croyances orientales
Plotin, de par ses origines, aurait très bien pu se laisser influencer par la religion orientale et ses mystères. Il n'en est rien. Esprit profondément contemplatif, Plotin n'en est pas moins un véritable philosophe. Tout son système se fonde sur la foi en ia raison. Sa volonté de concilier le platonisme, une partie de l'héritage aristotélicien et stoïcien, avec un mysticisme ardent, va contribuer à la formation de la pensée arabo-islamique, ainsi que de la philosophie médiévale.
«
Plotin s'est mis à écrire tardivement.
Il a confié à son disciple
Porphyre le soin de conserver et faire connaître ses écrits,
composés
de 54 morceaux.
Ce dernier les a classés en six
groupes de neuf textes qui constituent les Ennéades.
Vertu , bonheur , beau~ se
situent dans la vie intel lective.
VAme doit se lib6-
rer du corps afin de pou voir s'élever jusqu 'à Dieu .
Le moteur de cetle élêva· tion est l'amour , c'est-A·
dire le dêsir du bien .
~.
.......
Elle concerne le c osmos , les corps et la ma tière.
Le
ciel est de nature divine.
Le mal eat la matièr e sen· sible.
Aussi, ce n'es t qu'en
se tournant vers l'Intellect,
c'est-à-dire
en ae dé tour
nant du corps, que l 'âme
peut se purifier.
Trolal&me
BnnMde
Elle trai te plus parti culi è· rement de la Providen ce,
du temps et de l'éternité.
La causa lité des actes de
l'Ame ne dépend ni du ha
sard, ni du destin .
Lorsque l'âme prend la rai son
comme guide, qu'elle n'est
attach6e à aucun corps, elle.
est libre .
La Provid ence
existe.
t:univers est confor· me à l'Intellect .
n est beau
et éternel.
Plotin croit en la métenaomatose : l'Ame
passe de corps en COipt.
Elle est à la fois temporel
l e
et éternelle.
Le tempe cesse d'exister quand l'Ame s'attache a l' intelligible ,
quand elle s'unit A l' Un .
Quatrl&me
BDDMde
n y eat essentiellemeDt ques
tion de l'Ame .
t:homme ae
caractêriae par SODime œi
aoonable, intellecti9e.
t:ldle supérieure, divine, est l'op
posé de l'Ame aensithe, qui.
avec le corps, définit I'IJ1i·
mal .
t:ime est Indivisible
quand eUe n'est piS asso ciée au corps.
Ici-bis, c 'est·
à-dire
incarnée , elle • di visible.
Claqul&me
Baa ....
Plotin, s'inspirant de Pla · ton, distingue l'Un, l'In
tellect , et l'Ame .
L'Un est
le Bien qui se aitueauocleli de l'atre et de la pe!Üêè .
L'Intellect est le C1161..,
grb auquel emteat-..
leà etres.
Vlme, qui.....,
porte UDe partieii1 queQ, provient de.&; lect~ eaU la foia il et 1e multiple.
~ par-.
tk:ullare peut~ l'Un eG dêcouvzaàtque lé divin est en elle.
Jllatin s'ela pœnd lœrlaiues
' ••• ~iœwariefoh'Jiriermes et stolcieDDeS.
Si l'on wut cUcouvrir la vêritê, alfir.
•t·U, n faut sulvre Pla tœ.
La quête du Bien abou
lift 1 unioade r1me a l'Un.
1\lur atteinch ce but , r1me
dOit ae fber dus l'intelli gible, grlce l J.
purifica
tion et aux vertUs..
»
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