Proudhonisme et autorité
Publié le 27/02/2015
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Les hommes jamais ne pourront construire une société fraternelle tant qu'ils auront besoin de l'État pour régler les rapports qui les unissent et les opposent. L'État incarne toujours une forme d'oppression.
Qui souhaite un véritable progrès social mettant définitivement fin à l'oppression de l'homme par l'homme doit comprendre que l'État n'est pas un mal nécessaire, mais une institution qu'il faut abolir.
«
·--
L'on n'a pas toujours à craindre l'autorité étatique 0
-
• ~ [e]~I
L'État est une belle et grande invention des hommes .
Grâce
à lui, ils se sont dotés d'une autorité suprême
leur permettant de mener une existence sociale qui
n'est
plus assujettie à la violence.
La guerre ne
p o •te à personn
P
aradoxe de la nature
humaine: elle rêve
de conquêtes, de puis
sance, et les conflits
que
génère cette aspiration
..or , tous les devoirs de ceux qui gouvernent sont com pris dans cette seule maxime, que le salut du peuple doit être la loi suprime.• Thomas Hobbes, Le Citoyen
aboutissent toujours au
malheur, à la désolation.
L'État, pour des pen
seurs tels que Bodin ,
Machiavel, Hobbes, a
pour mission de paci
fier les rapports entre
les hommes , de leur
permettr e de vivre en
conci
liant lib erté e t res
pect d 'autrui.
'État
est au sen ice
de la soc· été
P
roudhon oppose les
intérêts de la société
civile
à ceux de l'État.
Mais, comme le dit Aris
tote, à l'ori gine de l'É
tat, il y a l'e spoir d'un
bien co llectif.
En l' ɭ
tat s'incarnent les volon
tés collectives d'une
nation .
Sans lui, les in
dividus seraient livrés
à eux-mêmes.
L'État ren
force
ce lien social dont
personne ne peut se
passer.
La sottise ne peut
se •'r d'argument
1 ' hi stoire a effectiv~
L ment montré que l'E
tat a toujours été au ser
vice d'une classe domi
nante.
Mais ce
n'est pas
une raison pour condam
ner , comme le fait
Proudhon , l'idée d'une
autorité centralisant tous
l es pouvoirs.
L'État,
aux
ye ux du philo sop he ,
doit in carner des
valeurs a utrem ent plus
substantielles que la
vanité , le profit per
sonnel , le pouvoir indi
vidu e l.
1 L'État n'est pas, comme a pu le dire Nietzsche, l
un «grand m o nstr e froid ».
A son origine, il y a la vo lont é des h o mmes
de se soumettre à un e a utorit é qu'ils ont eu x-m êm es créée
afin de pouvoir vivre en paix..
»
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