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Rapports des sciences naturelles avec la psychologie

Publié le 06/04/2014

Extrait du document

Lorsque je perçois un objet, je suis passif. Je n'ai aucune preuve que cet objet est cause de ma perception. Mais lorsque je produis un effort, je viens me frotter à une réalité extérieure - mon corps.

« I On ne peut pas prouver l'existence du monde extérieur r- ·~ M~· Lorsque je perçois quelque chose -par la vue, le toucher, etc.-, j'ai tendance à affirmer l'existence d'une chose comme support aux diverses impressions que j'en ai.

Mais rien ne dit que cette chose existe.

Un objet n'est pas autre chose qu'une idée complexe C omment avons-nous connaissance du monde extérieur? se demande Berkeley.

A la suite de Locke, il pose que les impres­ sions que nous rece­ vons «de l'extérieur» constituent des idées.

Lorsque nous percevons 1 •Il me semble non moins évident que les sensations variées ou idées imprimées dans les sens ( ••• ) ne peu· vent exister autrement que dans une intelligence qui les perçoit.• George Berkeley, Traité sur les principes de la connaissance humaine 1 .__ ___ _ un objet rouge, nous acquérons l'idée du rou­ ge.

Notre esprit constate alors que certaines idées sont toujours liées, com­ me celles de feu et de chaleur, par exemple.

Être, c'est être perçu L e lien qui existe entre les idées de rouge, de rotondité et de goût sucré me permet de construire l'idée d'un objet que j'ap­ pelle «pomme».

Qu 'es t­ ce qui me permet d'af­ firmer l'existence de cet objet? Absolument rien.

Être, c'est être perçu , dit encore Berkeley: rien ne me permet d'accé­ der à l'être de cette pomme en dehors d'une expérience per­ ceptive.

Les idées com­ plexes subsistent dans une collecti­ vité d'esprits S i je ne peux connaître que l'idée, et non l'o bjet lui-même, qu'est­ ce qui assure la perma­ nence d'une pomme? En vertu du principe esse est percipi (être, c'est être perçu), la pomme cesse­ t-elle d'exis ter une fois que je ne la regarde plus? Pour Berkeley, la per­ manence de la pom­ me vient du fait qu'elle existe dans l'esprit de tous les hommes .

Je ne peux pas connaître les objets qui constituent le monde exté· rieur.

Tout ce que je connais, c'est l'expérience que j'ai d'eux (les idées).

Mais il se peut très bien que ces idées soient une illusion.. »

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