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Qu'est-ce que réfléchir ? Causes, nature et fonctions de la réflexion.

Publié le 15/09/2014

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Mais le terme de « réflexion réfléchie « n'est-il pas un mau­vais pléonasme, et toute réflexion n'est-elle pas réfléchie ? La réponse à cette question nous amènera à préciser la nature de la réflexion.

Etymologiquement, réfléchir (« re-flectere «) signifie                           reve‑

nir en arrière « pour mieux voir ou agir plus sûrement. Ce sens premier se retrouve bien dans les divers usages du mot réflexion, mais avec des nuances.

En psychologie on entend surtout par réflexion le retour de la conscience sur son état ou son acte actuels : est réfléchi l'acte accompli avec une conscience réfléchie, c'est-à-dire l'acte dans lequel l'esprit connaît ses propres opérations. Mais s'il y a une conscience réfléchie, consistant dans un repliement de l'esprit sur lui-même, toute réflexion n'est pas un retour sur soi : 

« C.

Parfois, il est vrai, les difficultés de l'action entreprise ne nous frappent pas ; nous n'en prenons conscience qu'après coup, à la lumière du résultat, lorsque notre irréflexion nous a conduits à l'insuccès.

Mais cet insuccès lui-même peut nous instruire et provoquer la résolution de ne plus agir à la légère, de chercher les difficultés qui se cachent, au lieu d'attendre passivement qu'elles se présentent d'elles-mêmes à l'esprit.

Dans ce cas, c'est la volonté qui provoque la réflexion que nous pouvons appeler réflexion volontaire ou réfléchie.

li.

-- NATURE Mais le terme de " réflexion réfléchie " n'est-il pas un mau­ vais pléonasme, et toute réflexion n'est-elle pas réfléchie? La réponse à cette question nous amènera à préciser la nature de la réflexion.

Etymologiquement, réfléchir (« re-flectere n) signifie "rnve­ nir en arrière " pour mieux voir ou agir plus sûrement.

Ce sens premier se retrouve bien dans les divers usages du mot réflexion, mais avec des nuances.

A.

En psychologie on entend surtout par réflexion le retour de la consciel'lce sur son état ou son acte actuels : est réfléchi l'acte accompli avec une conscience réfléchie, c'est-à-dire l'acte dans lequel l'esprit connaît ses propres opérations.

Mais s'il y a une conscience réfléchie, consistant dans un repliement de l'esprit sur lui-même, toute réflexion n'est pas un retour sur soi : quand le médecin réfléchit sur les symptômes présentés par un malade dont l'état l'inquiète, c'est sur un objet extérieur qu'il fixe son attention, et non sur lui-même.

Bien plus, la réflexion peut se poursuivre sans qu'on en ait conscience et sans qu'on le veuille : il est des cas de réflexion irréfléchie.

La réflexion n'est donc pas nécessairement le retour de l'esprit sur ses propres opérations et on ne doit pas la confondre avec l'introspection, qui n'est qu'un mode particulier de réflexion.

B.

Dans l'usage courant, on entend par réflexion un renfor­ cement de la pensée proprement dite, c'est-à-dire de l'activité de l'esprit qui cherche à comprendre et à expliquer.

C'est pourquoi la réflexion commence par un rétrécissement du champ de la conscience : elle est accompagnée d'une inhi­ bition des fonctions sensorielles et exige l'élimination des représentations sans rapports avec ! 'objet sur lequel on réflé­ chit.

Aussi celui qui réfléchit est souvent distrait.

6. »

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