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Refus d'obéir aux lois ?

Publié le 11/09/2014

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C'est cette prise de conscience qui permet, au xviiie siècle, à Toussaint-Louverture, esclave noir affranchi, de réclamer la liberté pour le peuple haïtien ; à Nelson Mandela de se battre contre l'apartheid sud-africain et de passer plus de vingt-cinq ans en prison. On prend souvent comme exemple de désobéissance au nom de la conscience, le cas des gendarmes français qui ont refusé d'obéir aux lois raciales de Vichy pendant la Deuxième Guerre mondiale, et de tous les résistants aux régimes tyranniques. L'opinion associe souvent conscience et monde intérieur. La conscience, nous le voyons bien, n'est pourtant pas une chose mais un acte, en ce sens que « toute conscience est conscience de quelque chose «, comme le dit Husserl.

« LA C,;UN:SC,;IENC,;t: • « au nom de ma conscience »:c'est-à-dire en vertu du pouvoir que me confère ma conscience morale : nous comprenons ici que la conscience morale possède un pouvoir.

Lequel? Celui de distinguer le bien du mal.

• « refuser de me soumettre aux lois » : cette capacité de distinguer le bien du mal me donne-t-elle le pouvoir, ou du moins la possibilité, de ne pas obéir aux lois, c'est-à-dire aux institutions de mon pays? • Problématique Ma conscience morale peut-elle me conseiller de désobéir, voire de me révolter, contre les règles établies? La désobéissance aux lois peut­ elle être un devoir? • Organisation du plan •Nous pouvons montrer que l'obéissance aux lois est nécessaire pour vivre ensemble et sans violence.

Ma nature raisonnable me conduit à m'adapter à la société et m'oblige à respecter le droit positif.

Mais si les lois sont la traduction du pouvoir en place, leur légalité extérieure n'est pas forcément en accord avec la moralité.

• Il y aurait donc une raison légitime de me révolter contre les lois au nom de ma conscience morale.

Cette insoumission est la prise de conscience du droit lorsqu'il bafoue la personne humaine.

• Mais cette désobéissance au nom de ma conscience morale doit être une révolte altruiste et non une révolte égoïste.

Il est de mon devoir de remplacer parfois le droit par ma conscience morale.

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] L'homme, ce roseau pensant, ce« milieu entre rien et tout», comme le définit Pascal, a cette capacité de réfléchir sur sa propre pensée et de se demander : que dois-je faire ? quel est mon devoir? comment dois­ je me conduire ? Il est le seul être vivant à se poser des questions morales.

La loi est ce à quoi nous devons obéir : elle énonce le droit et recon­ naît aux citoyens un certain nombre de droits.

Peut-on contester le droit qui règle l'activité des citoyens au sein de la société? Pour quelle raison ma conscience me conduirait-elle à cette attitude de refus, d'in­ soumission? De quel ordre est cette insoumission ?. »

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