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La société - Résumé de cours

Publié le 19/03/2014

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Platon et la Cité idéale

Dans La République, Platon construit la Cité parfaite. Et celle-ci consiste en une hiérarchie s'ordonnant selon les degrés mêmes du savoir : les philosophes doivent gouverner la Cité parce qu'ils possèdent le vrai savoir, la connaissance suprême du Bien par pure intellection (flans). Ils incarnent la science contemplative, et la sagesse, vertu suprême, est leur apanage. En dessous de ces chefs doivent se situer les guerriers ou gardiens de la Cité. Ils possèdent en propre la pensée raisonnante ou discursive (dianoia). Le courage est 

« société est le village, qui est constitué de la réunion de plu­ sieurs familles.

Il a pour but la satisfaction des besoins.

Le troisième stade de la société, qui résulte de l'union des vil­ lages entre eux, est l'État ou la Cité.

Celui-ci représente la fin de toutes les sociétés antérieures en réalisant leur plein développement et leur but qui est le «bien-vivre ».

En effet, pour Aristote, la fin principale de la vie en société, c'est le bonheur .

1 Rousseau : de la nécessité d'une religion civile Les sentiments religeux peuvent favoriser le lien social Pour Rousseau, le lien social doit être fondé sur un contrat.

Mais tout contrat présuppose, pour son établisse­ ment, une société, et ne peut donc servir à la fonder.

Rousseau lui-même semble l'admettre lorsqu'il affirme : «Pour qtt,un peuple naissant pût goûter les saines maximes de la politique et suivre les règles fondamentales de la raison d,Etat, il faudrait que l1effet pût devenir cause, que l1esprit social , qui doit être l,ouvrage de l1institution, présiddt à Finstitution même; et que les hommes fussent avant les lois ce qtt,ils doivent venir par elles.

» (Du contrat social).

C'est donc une nécessité que le législateur recoure à une autorité d'un autre ordre, qui puisse entraîner sans violence et per­ suader sans convaincre.

Cet autre ordre, c'est celui des sen­ timents religieux.

Ainsi Rousseau reconnaît que la religion peut servir d'instrument à la politique.

Une profession de foi civile permettrait de fixer les articles sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen Toutes les religions sont bonnes pour autant qu'elles favorisent le sentiment de sociabilité.

Elles sont mauvaises dès qu'elles engendrent la division, édictent des élections ou des rejets et instituent des intermédiaires comme les prêtres ou les prophètes entre Dieu et les hommes.

Aussi Rousseau propose-t-il une «religion civile ».

Les dogmes en sont fort simples : « existence de la divinité , bonheur des justes , chdtiment, sainteté du contrat social et des lois ».

La société est pour Rousseau fondamentalement morale, elle est même un ordre sacré.

Il y a donc la nécessité d'« une profession de foi purement civile dont il appartient au souve­ rain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle » • 91. »

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