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Sujet : Le culte des objets du passé n’est-il qu’une attitude superficielle ?

Publié le 23/09/2018

Extrait du document

        Pour finir, l’attachement aux objets du passé peut révéler une dimension écologique. Une volonté de revenir vers des matières plus naturelles et moins synthétique. Cela symbolise un mode de vie. C’est l’idée d’opposition à la société de consommation. Les objets anciens sont recyclés et considérés comme plus nobles et supérieurs que les objets contemporains fabriqués à la chaine, on leur donne une seconde vie. C’est notamment le cas des « Repair Café » où on apporte ses objets défectueux pour apprendre à les réparer au contact de professionnels qualifiés, et ce gratuitement. Pour autant, nombreux sont ceux qui adorent les objets du passé mais qui néanmoins ne renonceront pas aux objets modernes ; tel est le cas de la génération Y ou « digital native ». Ceux qui n’ont pas connu autre chose que la technologie ne peuvent donc pas s’en passer.

 

        Pour conclure, le culte des objets anciens est d’une part superficiel dans le sens où c’est un effet de mode traduisant un certain snobisme. Ces « futilités » peuvent avoir un sens bien plus profond d’autre part. Les objets anciens font l’objet de collections et rassemblent les gens. Dans l’idée d’une démarche plus authentique, les objets anciens représentent bien des choses. Un attachement esthétique, une certaine affection, un projet écologique… A trop vouloir le personnifier, l’objet peut devenir dangereux. Une nouvelle maladie est apparue depuis plusieurs années, c’est la syllogomanie. Ce sont des personnes qui accumulent de nombreux objets, futiles ou non, et qui n’arrivent pas à s’en séparer. C’est une accumulation compulsive des objets qui traduit un mal profond. Il faut donc faire attention à la relation que nous entretenons avec les objets. A savoir si une relation superficielle ou une relation plus approfondie est plus dangereuse que l’autre.

« entretiennent « l’esprit vintage ».

Ils se rassemblent autour d’une passion et cela permet d’échanger et de partager avec les visiteurs.

On y voit aussi apparaitre la notion d’évolution ou d’histoire.

Les objets d’une même catégorie évoluent avec le temps.

On pense alors aux musées.

Ils regroupent beaucoup d’objets d’une certaine époque qui transcendent même les générations.

C’est notamment le cas du musée du Quai Branly à Paris qui fonctionne sur ce système de panorama.

C’est notamment ce que la mère de Gisèle conseille à son futur gendre dans le document 3 du corpus : « Qu’il aille dans les musées, qu’il regarde de beaux vieux meubles, des tableaux, des œuvres d’art, il n’y aurait rien à redire à cela ». Parfois même, une relation affective se crée entre les amateurs et les objets du passé.

En effet, l’objet peut être une sorte de symbole.

Il devient un lien entre une personne et un sentiment particulier ou une personne.

Il peut représenter un être cher disparu, un sentiment amoureux, la foi religieuse, voire même un grigri sur lequel on compte pour nous porter chance.

Il peut même avoir plusieurs de ces rôles. L’objet raconte une histoire et il s’en trouve personnifié ou incarné.

On dépasse ici ce sentiment de nostalgie et on entre dans une sorte de mystère, de dimension existentielle voire d’ésotérisme, d’où cette idée de « culte ».

Le document 3 du corpus relate cette relation : « Les gens ont besoin de se rassurer […] ». Pour finir, l’attachement aux objets du passé peut révéler une dimension écologique.

Une volonté de revenir vers des matières plus naturelles et moins synthétique.

Cela symbolise un mode de vie.

C’est l’idée d’opposition à la société de consommation.

Les objets anciens sont recyclés et considérés comme plus nobles et supérieurs que les objets contemporains fabriqués à la chaine, on leur donne une seconde vie. C’est notamment le cas des « Repair Café » où on apporte ses objets défectueux pour apprendre à les réparer au contact de professionnels qualifiés, et ce gratuitement.

Pour autant, nombreux sont ceux qui adorent les objets du passé mais qui néanmoins ne renonceront pas aux objets modernes ; tel est le cas de la génération Y ou « digital native ».

Ceux qui n’ont pas connu autre chose que la technologie ne peuvent donc pas s’en passer. Pour conclure, le culte des objets anciens est d’une part superficiel dans le sens où c’est un effet de mode traduisant un certain snobisme.

Ces « futilités » peuvent avoir un sens bien plus profond d’autre part. Les objets anciens font l’objet de collections et rassemblent les gens.

Dans l’idée d’une démarche plus authentique, les objets anciens représentent bien des choses.

Un attachement esthétique, une certaine affection, un projet écologique… A trop vouloir le personnifier, l’objet peut devenir dangereux.

Une nouvelle maladie est apparue depuis plusieurs années, c’est la syllogomanie.

Ce sont des personnes qui accumulent de nombreux objets, futiles ou non, et qui n’arrivent pas à s’en séparer.

C’est une accumulation compulsive des objets qui traduit un mal profond.

Il faut donc faire attention à la relation que nous entretenons avec les objets.

A savoir si une relation superficielle ou une relation plus approfondie est plus dangereuse que l’autre.. »

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