Sujet : Faut-il mépriser l’apparence ?
Publié le 04/01/2020
Extrait du document
Il s’agit d’un rapport conditionné par une évaluation. Priser, c’est estimer que quelque chose a du prix et, par voie de conséquence, l’aimer, l’estimer. Mépriser indique l’inverse : considérer que quelque chose est sans prix et, du coup, la rejeter. Or, une question se pose : qu’est-ce qui peut pousser à mépriser quelque chose ? Les critères du mépris sont à mettre en évidence.
2. Apparence : demandez-vous tout d’abord quels termes peuvent être associés à l’apparence : apparaître, paraître ; essence et apparence, être et paraître ; illusion.
Le sens commun laisse penser que les apparences sont méprisables, qu’il faut s’en méfier, mais aussi l’inverse.
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- Il faut toujours remonter de l'apparence à la chose ; il n'y a point au monde de lunette ni d'observatoire d'où l'on voit autre chose que des apparences.
- Dans une de ses «Lettres à Angèle» (1898-1900), reprises dans Prétextes, André Gide conseille à un poète de se méfier d'«une idolâtrie grave, que certains enseignent aujourd'hui» et qui est «celle du peuple, de la foule». Et il ajoute un peu plus loin que «la communication (avec les foules) ne s'obtient que sur les points les plus communs, les plus grossiers et les plus vils. Sympathiser avec la foule, c'est déchoir». Et il s'objecte sans doute à lui-même qu'il y a des cas où la créati