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Technique: rêve ou besoin ?

Publié le 14/08/2014

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technique

B/ Ce qui fait le propre de l'homme, c'est la prégnance du désir qui va toujours au-delà du besoin.

1/ C'est parce que l'homme n'est pas rivé à l'immédiateté d'un besoin qu'il peut imaginer et créer.

·  « Ce qui pèse le plus lourd en l'homme, ce sont ses rêves. « (Malraux)

2/ Les mythologies comme les oeuvres d'art sont les témoins de la continuité de ces rêves qui habitent les hommes.

 

·  Ex : d'Icare à Adler en passant par Léonard de Vinci, c'est le même rêve qui pousse les hommes à voler et ainsi à s'élever au-dessus de leur condition.

technique

« B/ Ce qui fait le propre de l'homme, c'est la prégnance du désir qui va toujours au­ delà du besoin.

1/ C'est parce que l'homme n'est pas rivé à l'immédiateté d'un beso in qu'i l peut imag iner et créer .

• c Ce qui pèse le plus lourd en l'homme, ce sont ses rêves .

» (Malraux) 2/ Les mythologies comme les œuvres d'art sont les témoins de la continuité de ces rêves qui habitent les hommes .

•Ex.: d'lcare à Adler en passant par Léonard de Vinci, c'est le même rêve qui pousse les hommes à voler et ainsi à s'élever au-dessus de leu r condi tion.

C/ L'homme attend de la technique qu'elle vienne réaliser ses rêves.

1/ Les innovations techniques peuvent, en retour, faire rêver les hommes.

• Ex.

: les nouveaux produits auxquels la publicité nous fait rêver .

2/ Mais le rêve ainsi réal isé peut aussi tourner au cauchemar : le monde de la technique comme monde de cauchemar rationnel.

• c Le sommeil de la raison engendre des monstres .

» (Goya) • Ex.

: le film Métropol is, de Fritz Lang.

III Le désir fondamental de l'homme est de s'affranchir de ses besoins.

Al L'homme demande aux techniques de l'affranchir des besoins inhérents à sa condition 1/ Chacun de nos rêves est dirigé contre l'une des conditions initiales de notre vie.

(Paul Valéry) 2/ Si l'homme se définit par un ensemble de beso ins, il se caractér ise aussi par l'effort incessant pour s'émanciper de ces besoins et pour repousser les limites de sa condition.

3/ Chaque innovation technique libère l'homme d'une des limites qui semblaient pourtant inhérentes à sa condition .

•Ex.

: la communication à distance semble affranchir l'homme des frontières de l'espace et le doter d'une ubiquité ...

seulement virtuelle ! B / Mais en réalisant cette émancipation, les techniques font surgir de nouveaux besoins.

1/ Les techniques affranchissent l'homme des contraintes liées au milieu naturel.

•Ex.

: la lumière électrique nous affra nchit de l'alternance jour/nuit, le chauffage du cycle des saisons, etc.

2/ Mais elles créent de nouveaux besoins et de nouvelles dépendances .

• Nous devenons toujours dépendants de ce qu i nous libère d'autre chose .

Nous ne pouvons plus nous passer de voiture, ou de transports en commun, parce que toutes nos vies sont organisées en fonction de ces moyens techniques de se déplacer.

En conclusion L'homme semble être le seul animal qui soit sans cesse insatisfait de sa condition, et qui consacre son énergie et son intelligence à en repousser les limites.

L'homme ne cesse de « nier pratiquement » les conditions de sa propre existence et de tenter de s'élever au­ dessus de ses besoins les plus fondamentaux.

Comme le dit Rousseau, c'est la paresse qui le pous­ se à construire des machines qui le dispenseront de travailler.

L'homme, dans sa quête promé­ théenne, semble ne rencontrer les limites de son espèce que pour tenter de s'en évader.

Pourtant, dès qu'il a franchi une limite, l'homme s'en fixe une nouvelle pour pouvoir rêver qu'il la dépasse à son tour.

Après avoir rêvé d'aller dans la Lune, l'homme rêve désormais de sortir de la galaxie ...

Ne sommes-nous pas porteurs d'un désir qu'aucune réalisation technique ne parviendra, jamais, à combler? N'est-ce pas ce désir qui est le véritable moteur de l'histoire des techniques, et peut­ être de l'histoire tout court? Si la technique présente une face diurne qui correspond à sa fonc­ tion utilitaire, au service des besoins de l'homme, ne possède-t-elle pas également une face noc­ turne et onirique par laquelle elle puise dans le fonds obscur du cœur humain ? N'est-ce pas ce fonds qui fait de l'homme, selon le mot d'André Breton, «ce rêveur définitif» ? • • • 37 :. »

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