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Theatre

Publié le 25/01/2014

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theatre
Au début du siècle, le théâtre n'est pas un genre noble : il est joué par des comédiens vagabonds, devant un public plutôt grossier. Leur style est alors assez pauvre, constitué surtout de campagnards. Parmi les troupes de campagne, celles de Molière, de Filandre et de Floridor sont les plus connues. Ces troupes s'organisaient à Paris, pendant la morte-saison des théâtres (après Pâques, en général). La troupe comprenait alors une dizaine de comédiens, un décorateur, parfois un poète à gages.Au début du XVIIe siècle, Paris ne possède qu'une seule salle de théâtre : l'Hôtel de Bourgogne, alors occupée par la Troupe Royale. C'est Louis XIII qui, permettant à la troupe de prendre ce nom, donna aux comédiens une situation officielle privilégiée. La Troupe Royale fait d'abord dans la farce, où triomphent le Gros-Guillaume, Gautier-Garguille et Turlupin, avant de se spécialiser dans la tragédie, qui rendra célèbres Bellerose, Floridor, Montfleury et la Champmeslé. P...
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« de l'Hôtel Gu énégaud et de l'H ôtel de Bourgogne par ordre   du roi THEATRE 17eme : DIX-SEPTIEME SIECLE C’est le grand siècle du théâtre, avec des noms célèbres : Corneille, Racine, Molière… Début 17 ème siècle : le théâtre baroque, moins représenté en France ( L’Illusion comique de Corneille, parfois Dom Juan de Molière), surtout présent en Espagne avec Calderon. · Le théâtre baroque veut imiter le mouvement tumultueux de la vie. · Il est marqué par des exagérations : les lieux sont multiples. · Il met en scène des épisodes guerriers et romanesques aux intrigues compliquées. · Il mélange les genres, ce sont souvent des tragi-comédies ou des pastorales (amours entre un berger et une bergère). Entre 1630 et 1661 , les théoriciens du théâtre classique (D’Aubignac, Mairet…) réagissent contre le théâtre baroque.

Ils imposent des règles pour rendre le théâtre plus vraisemblable et renouer avec la tragédie antique : c’est le théâtre classique . · Unité d’action : une seule action pour ne pas égarer le spectateur · Unité de lieu : un seul lieu, une ville ou une antichambre, lieu de passage… · Unité de temps : faire coïncider temps de représentation et temps de l’histoire (ex : Bérénice de Racine dure 5 heures). · Unité de ton : pas de mélange entre le comique et le tragique. · Unité de bienséance : ne pas choquer le spectateur en utilisant des mots dits vulgaires, des objets du quotidien (le mouchoir dans Tartuffe ou l’imposteur …), ne pas montrer des scènes de duel ou la mort sur scène, la religion, un roi faible… · Unité de vraisemblance : pas de merveilleux comme dans le baroque, mais une histoire conforme au patrimoine culturel gréco-latin (des dieux) ou du 17 ème siècle. · Les dramaturges s’efforcent de suivre ces règles sans les appliquer totalement.

Molière les respecte peu et connaît quelques ennuis avec la censure. · Ce théâtre se dote aussi de règles car il se joue plus souvent le soir, dans des lieux fermés : théâtre du Marais, du Palais Bourbon, de l’hôtel de Bourgogne qui se réuniront en 1680 pour former la Comédie Française.

· Jouer dans un lieu fermé impose des règles nouvelles de mise en scène pour les changements de décors, de chandelles… On se préoccupe davantage de la mise en scène : les comédiens font attention à leur arrivée sur scène, côté Jardin , côté Cour qui mime les hôtels particuliers des aristocrates et la géographie réelle des appartements du Roi et de la Reine à Versailles… Auparavant on disait côté Roi et côté Reine.

Une toile peinte sur le mur du lointain donne le décor.

Les déplacements sur scène sont mieux gérés : avant-scène, espace de la confidence, apartés ; on multiplie les monologues qui sont des moments de bravoure pour les. »

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