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Qu'en est-il du coeur des hommes?

Publié le 20/02/2014

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La véritable crise, loin de la fin du monde et de l’effondrement économique,  semble être, celle de l’Homme.   La mutation que nous vivons, exacerbée, par l’individualisme, ne laisse plus place au partage  dans l’altérité, ni au respect de la singularité. Le sujet se vit de manière « égo-centré «. Aussi, la dimension, si futile pour certains, de l’amour, devient dans notre temps, dit moderne, un axe paroxystique du paraître, de l’envie, de la jalousie, de la séduction manipulatrice,  de la toute puissance du pouvoir, des pouvoir...

«   Alors, pourquoi crier à l'injustice, se demander où est Dieu? En effet, il n'appartient qu'à l'Homme, dans sa liberté, de construire, d'édifier le monde dans lequel il souhaite vivre. Nous ne récoltons que, ce que nous semons...Ceci était prévisible depuis  des décennies.   Aussi, avant de créer un nouveau déterminisme anxiogène, de la prochaine fin du monde, le 13 avril 2036, il serait judicieux de conscientiser que la première finitude, reste humaine et que notre propre fin du monde sera notre mort. Et oui, l'Homme ne sera jamais immortel ! Mais, dans cet inéluctable, il est appelé à vivre, à donner et à recevoir.

Le « je » appelle le « tu » et réciproquement...   Enfin, loin de tout catastrophisme ésotérique, le « sens » peut se (re)-trouver même dans l'apocalypse (qui, au plan étymologique signifie révélation, venue).

Nous l'avons largement constaté en relisant l'histoire.   C'est sans doute ce qu'exprime le poète et penseur Khalil Gibran lorsqu'il écrit : « Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. »   © Nicolas Sajus Doctorant - chercheur - psycho pédagogie Psychanalyste  . »

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