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Mahomet, ou Mohamed Abou al-Qasim Mohamed ibn 'Abd Allah ibn 'Abd al-Mouttalib, est le patronyme complet du Prophète de l'Islam, Mohamed.

Publié le 05/04/2015

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Mahomet, ou Mohamed Abou al-Qasim Mohamed ibn 'Abd Allah ibn 'Abd al-Mouttalib, est le patronyme complet du Prophète de l'Islam, Mohamed. Le nom mohamed dérive du verbe hamada, qui signifie " louer ", " glorifier ". L'hagiographie musulmane lui en donne un autre, Ahmed. Elle s'appuie sur un verset coranique où Mohamed est annoncé par Jésus comme un futur prophète : " [Évoque] Jésus, fils de Marie, quand il dit aux fils d'Israël : Je suis l'envoyé de Dieu auprès de vous [venant] confirmer ce qui, de la Thora, est antérieur à moi et annoncer un messager qui viendra après moi, dont le nom sera Ahmed " (sourate as-Saff, LXI, 6). Dans les langues européennes, on entend souvent d'autres noms : ainsi, Mahomet est l'altération de Mohamed et on a vu aussi Mahommed, Mahound, Mehemet, Mahowne et Machomet. Le Coran détaille ses autres attributs : Il est " l'Avertisseur " de la religion : " Dis à celui qui s'égare : Je suis seulement chargé de vous avertir " (Les Fourmis, XXVII, 92). Il n'est le Père d'aucun homme en particulier, mais le messager de Dieu : " Muhamed n'est le père d'aucun homme parmi vous, mais il est le Prophète de Dieu " (Les Factions, XXXIII, 40). On dit de lui qu'il est le " Beau Modèle " ou un " Bel Exemple " ainsi qu'il est rappelé dans ce verset de la sourate trente-trois, al-Ahzab, qui nous livre le portrait le plus complet du Prophète Mohamed : " Vous avez, dans le Prophète de Dieu, un bel exemple pour celui qui espère en Dieu et au Jour dernier et qui invoque souvent le nom de Dieu " (Les Factions, XXXIII, 21). La tradition orale des Arabes l'appelle parfois par l'ethnotype Qoraïchite, puisque le Prophète est issu de Qoraïche, la puissante tribu païenne qui gouvernait La Mecque. Il est à cet égard celui qui aura mis fin à " l'Ère du paganisme " (Ahd al-jahilia), rétabli la " Vérité " transcendantale de Dieu et, de plus, organisé la communauté de...

« Il s’agit d’une année noire marquée par une attaque contre La Mecque menée par le général yamanito-éthiopien Abraha, vice-roi chrétien, dont l’armée était précisément montée sur des éléphants : “ N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a traité les hommes de l’éléphant ? ” (L’Éléphant, CV, 1). Mohamed est le fils de ‘Abd Allah et de Amina bint Wahb.

Son père meurt avant sa naissance, et sa mère, Amina, est rappelée à Dieu peu de temps après l’avoir confié à une nourrice de la tribu nomade des Banou Saad, Halima.

Voici l’arbre généalogique traditionnel du Prophète Mohamed tel qu’il est donné par Abou’l-Feda : Abou’l-Qaçim Mohamed était fils d’Abdallah, fils d’Abd al-Mouttalib, fils de Hachîm, fils d’Abd-Menaf, fils de Kossaï, fils de Kaleb, fils de Morrah, fils de Ka’b, fils de Louwaï, fils de Ghaleb, fils de Fakhr ou Qoraïche, fils de Malek, fils de Nadhr, fils de Kenana, fils de Khozaïma, fils de Moudraka, fils d’Ilyâs, fils de Modhar, fils de Nezar, fils de Ma’d, fils d’Adnân lequel est un descendant direct d’Ismaïl, fils d’Abraham.

Par ailleurs, Mohamed est le nom donné à la quarante-septième sourate du Coran (XLVII). Orphelin à 5 ou 6 ans, Mohamed est pauvre et démuni, ses parents ne lui ayant rien laissé en héritage.

Cette particularité le rattache déjà, symboliquement, à la lignée des grands prophètes qui, tous, étaient assez pauvres.

C’est son grand-père, ‘Abd al-Mouttalib, alors à la tête du clan des Banou Hachîm, qui le recueille jusqu’à sa mort.

C’est ensuite à Abou Talib, son oncle paternel, qu’échoit le privilège de l’élever.

Autant dire l’obligation, car on ne peut encore déroger aux coutumes, très contraignantes, d’entraide familiale.

Voici comment cette enfance décousue est rapportée par le Coran : “ Ne t’a-t-il pas trouvé orphelin et il t’a procuré un refuge.

Il t’a trouvé errant et il t’a guidé.

Il t’a trouvé pauvre et il t’a enrichi… ” (La Clarté du jour, XCIII, 6-8).

Cependant, très tôt, les mecquois reconnaissent en lui l’homme le plus pieux et le plus accompli de sa génération ; ils le surnomment al-Amin, “ l’homme droit ”, “ l’honnête homme ”.

À 20 ans, fort de sa réputation d’intégrité, Mohamed entre au service d’une riche commerçante qoraïchite du nom de Khadija, fille de Khawaïlid, une parente au quatrième degré.

Pour elle, il conduit les caravanes jusqu’en Syrie. À force de ténacité et de probité, il devient son homme de confiance, dirige ses biens et l’épouse en 596.

Mohamed a alors 25 ans et Khadija frise la quarantaine.

De ce premier mariage naissent six enfants, dont deux garçons qui meurent en bas âge.

Parmi les filles, la tradition retiendra surtout Fatima, la bien-aimée, future épouse de ‘Ali,. »

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