ALADIN des Mille et une nuits

« 11 0 PHILOSOPHIE DES SCIENCES Cette notation exprimait bien les rapports des composants en poids, mais non en volume.

Si I gr.

d'H se combine avec 8 gr.

d'O, ce sont deux volumes d'H qui se combinent à un vol.

d'O.

On convint alors d'appeler atome l'unité (à la fois} de poids et de volume des corps simples qui entrent dans les combinaisons.

On appela molécule l'unité d'un corps composé (H étant toujours pris comme point de comparaison ; H désignera donc l'unité de poids et de volume) ...

Il fallut, en conséquence, rectifier les équivalences.

Par exem ple, 0 sera doublé, = I6.

L'eau ne s'écrira plus HO, mais H20, ce qui voudra dire que, dans r8 gr.

d' eau, il y aura 2 gr.

d'H et 16 gr.

d'O ; deux volumes d'H et I vol.

d'O.

Cette deuxième notation était plus précise.

Pourtant, une difficulté subsistait.

Par exemple, l'eau oxygénée est un composé d'H et d'O, où il entre un volume égal d'H et d'O ; mais la proportion en poids y est de un à seize, et non plus der à 8.

Qu'est-ce qui nous autorise à écrire H201 ? ...

On imagine alors un nouveau système de représentation : on classe les corps simples en mono, bi, tri, tétrav alents , suivant qu'ils se combinent avec H dans la proportion de r, 2, 3, 4 volumes.

On repré­ sentera les premiers par un point sous la lettre, ex.: (H) ; les seconds par un trait sous la lettre, ex.: (Q) ; les troisièmes partrois-traits (un petit trait vertical au-dessus de la lettre, deux petits traits écartés, · en dessous) ; les quatrièmes par quatre traits formant comme une croix au centre de laquelle se trouve la lettre.

Consé quences imprévues d'un système de notati on.

On suppose, mais ceci par simple commodité «symbolique •, que les atomes monovalents viennent « coiffer » les extrémités libres des atomes plurivalents.

(CH•) par H .

1 H-C-H 1 H L'eau sera représentée par H 0 H, le méthane On admet en outre, t�ujou ;s. »