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ALBE (le duc d’). de Gœthe

Publié le 07/10/2017

Extrait du document

« VOCATION, CARACTÈRE, PERSONNALITt 155 Bref, il existe, à l'origine des «vocations •, un enchevêtrement de conditions psychologiques bien difficile ,à démêler.

Naturellement, interviennent aussi des éléments provenant de la constitution, du tempérament, qui favorisent ou contrarient tels ou tels penchants.

Nous retrouvons là, en somme, comme partout, les trois facteurs : biologique, social, différentiel (•) qui inter fèrent pour réaliser ce que l'on appelle la personnalité, personnalité susceptible de se modifier, d' ailleurs, au cours d'une existence.

Il .

- VOCAT ION, CARACTÈRE, PERSONNALITÉ.

Comme nous \·enons de l'indiquer, la per sonnalité est donc un complexus d'éléments bio-socio-psychologiques.

Le caractère en est la partie la plus stable.

Ne confondons pas personnalité et caractère : la personnalité comprend tout ce qui constitue le « Moi •, par exemple nos souvenirs, nos savoirs, nos aspirations, et c., - tandis que le caractère, étroitement lié au tempérament, à la constituti on, c'est la manière dont ce « Moi " réagit (paresseux, courageux, paisible, violent , etc.) ...

R.

Le Senne (cf.

lect.) distingue : les nerveux, les sentimentaux, les colérique s, les passionnés, les sanguins, les flegma­ tiques, les amorph es, les apathiques ...

Le caractère n'est pas immuabl e, à notre avis du moins, puisqu'il est lié précisément à un organisme qui peut lui-même évoluer (heureu­ sement, en certains cas), être corrigé par des soins, des exercices, un régime, etc.

Malgré tout, le caractère est moins variable que la personnalité, puisque celle-ci dépend plus largement des influences du milieu : éducation, conversations, lectures, etc ...

Avec l'âge, des aptitudes et des inclinations se dessinent.

Le secret d'une « vocation •, c'est souven t l'h istoire d'un individu, - histoire dont, nous l'avons dit, certains incidents échappent parfois à la conscience ou à la mémoire : tout au moins ne discerne-t-on pas forcément le retentissement qu'ils ont eu sur la personnalité.

D'aille urs, peu importe : l'essentiel d'une vocation c'est d'y croire.

On aurait tort de contr arier une vocation, surtout si elle s'accompagne d' aptitudes correspondantes.

Il faudrait plutôt (parents et maîtres) l'e ncourager, la respecter, favoriser son plein épanouissement.

La loi d'intérêt , à la fois si simplement évidente et si importante, amène chez le sujet une «efficience " d'a utant plus remarqua ble que le goût et les dispositions seront plus nettement affirmés, qu'il ne s'agira pas d'un caprice momentané.

Rien n'est triste comme d'accepter un métier que l'on n'aime pas.

Suivre une vocation est à la fois un élément de bonheur et un gage d'utilité sociale.

«Qu'est-ce qu'une grand e vie ? - Un rêve de jeunesse réalisé dans l'âge mftr •, disait Alfred de Vigny.. »

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