Devoir de Philosophie

les Brigades rouges italiennes

Publié le 02/11/2014

Extrait du document

 

Depuis quelques années déjà, l'un des problèmes ma-jeurs que rencontrent les autorités dans la lutte anti-ter-roriste, vient de la collaboration entre divers groupes terroristes. Le terrorisme est devenu transnational et

 

chaque groupe bénéficie de la logistique des autres. Alors qu'une coopération existe déjà depuis plus de vingt ans entre les groupes terroristes, il a fallu attendre la fm des années 80 pour voir émerger une structure internationale de lutte anti-terroriste.

Ainsi, le groupe terroriste français Action directe était connu pour être lié aux Cellules communistes combat¬tantes belges, à la Fraction armée rouge allemande et aux Fractions armées révolutionnaires libanaises. Action directe opérait en France depuis 1979. En 1982, le groupe s'était manifesté par quatre attentats à la bombe, dont l'un contre le concessionnaire Rolls Royce en France. Peu après, ce furent deux attentats contre la Bank of America à Paris, puis contre le siège du FMI. A l'instar de la technique utilisée par la Frac¬tion armée rouge, les attentats se succédèrent, visant de hautes personnalités.

Successivement, René Audran et Georges liesse en furent les victimes. Le général Blandin, Guy Brana, Main Peyrefitte et Jean-Louis Bruguière furent, quant à eux, les cibles d'attentats qui échouèrent.

Le 21 février 1987 à 21 heures, les forces de police in-vestirent une ferme isolée dans le Loiret. L'assaut permit de neutraliser les deux fondateurs d'Action directe, Jean-Marc Rouillan et Nathalie Ménigon, ainsi que deux de leurs complices, Georges Cipriani et Joëlle Aubron.

Entre le moment de sa création et son démantèlement, Action directe s'est rendu responsable de près de quatre-vingt attentats, dont plusieurs furent meur-triers. A l'heure actuelle, le groupe est démantelé et une quarantaine de membres de l'organisation terro-riste sont enfermés.

Liens utiles