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Giscard d'Estaing adopta très vite un ton simple et décontracté qui contras­tait avec son image aristocratique

Publié le 29/10/2014

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Valéry Giscard d'Estaing (1926- ), fils d'un célèbre fi­nancier et économiste, est successivement élève à Polytechnique et à l'E.N.A. Après une carrière poli­tique rapide, il devient ministre des Finances avant d'être élu à la présidence qu'il exerce de 1974 à 1981. Il adopte très vite un ton plus simple et détendu. Ses rapports avec le peuple français sont moins rigides. Il instaure les causeries au coin du feu, conduit sa voiture lui-même, reçoit les éboueurs au petit-déjeu­ner, dîne mensuellement chez des particuliers de modeste condition. Il essaie d'imposer l'image d'un homme simple malgré son parler et ses apparences aristocratiques.

Son septennat qui démarre sous de bons aus­pices, se termine dans l'embarras. L'affaire des "diamants de Bokassa", habilement exploitée par la gauche, le déforce. Le projet "sécurité-liberté" de M. Peyrefitte illustre le fossé entre la gauche et la droite. La poursuite du dialogue avec Moscou après l'invasion de l'Afghanistan lui est fatale. Il est battu par François Mitterrand aux élections de 1981.

Son action au sein des Communautés européennes est placée sous le signe de l'alliance franco-allemande qu'il développe harmonieusement avec Helmut Schmidt. Ces deux pays, à l'instigation de leur diri­geant respectif, forment le fer de lance de la CEE et contribuent à distiller dans les esprits la réalité d'une Europe unie. Giscard d'Estaing sera à la base de la création du Conseil européen en 1974.

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