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GLOSSAIRE

Publié le 27/03/2015

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GLOSSAIRE

 

Allitération: répétition de consonnes.

Anaphore: répétition en tête de phrase ou de proposition du même mot ou du même groupe de mot.

Aphorisme: formule énonçant une vérité générale.

Assonance: répétition de voyelles.

Discours rapporté. Il existe trois façons de rapporter des paroles ou des pensées:

— le discours direct:le discours est rapporté tel qu'il a été prononcé (il s'agit bien sûr d'une fiction dans le cas du roman). Exemple: «- Nous aussi ? demanda le Négus«

le discours indirect: le discours est rapporté sous la forme d'une proposition subordonnée complétive. Exemple: «Elles disent que l'ar¬mée est tout près«

le discours indirect libre: le discours est pris en charge par l'énoncé qui le rapporte, conservant des marques du style direct (tour¬nures du langage parlé, modalité exclamative ou interrogative). Exemple: «Combien de temps avait-il encore à vivre ?« (Texte 3, p. 239)

Emploi: terme appartenant au lexique du théâtre et désignant un rôle codifié.

Focalisation: restriction du champ de vision 

 

et de l'information délivrée par la narration. On peut distinguer quatre types de focalisation:

la focalisation externe (ou vision « du dehors«): le narrateur décrit ou raconte de l'extérieur. Il en dit moins que ce que sait le personnage.

la focalisation interne (ou «vision avec«): le narrateur ne dit que ce que perçoit ou sait tel personnage.

la focalisation interne variable: le narrateur conduit le récit en adoptant successivement ou en alternance le point de vue de différents personnages.

la focalisation zéro: le narrateur en sait et en dit plus que le personnage.

Monologue intérieur: discours non pro-noncé par lequel un personnage exprime sa pensée.

Narrateur: celui qui raconte l'histoire (qui peut être, ou non, un personnage représenté dans le récit).

Omniscient: se dit d'un narrateur qui conduit son récit sur le mode de la focalisation zéro.

Oxymore: alliance de mots de sens opposés.

Psycho-récit: récit de pensées ou de senti¬ments qui ne sont pas verbalisés par le per¬sonnage.

 

BIBLIOGRAPHIE

Éditions de référence des romans de Malraux

Œuvres complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, tome I (1989), tome II (1996). Éditions de poche des romans de Malraux

Les Conquérants et La Voie royale sont parus dans Le Livre de Poche. La Condition humaine et L'Espoir sont parus dans la collection Folio.

Ouvrages critiques

Alain MEYER, La Condition humaine d'André Malraux, Gallimard, Foliothèque, 1991,

Jean CARDUNER, La Création romanesque chez Malraux, Nizet, 1968.

J.-M. DOMENACH, « Malraux ou la tragédie de la mort«, dans Le Retour du tragique, Seuil, 1967.

Françoise DORENLOT, Malraux ou l'unité de pensée, Gallimard, 1970.

Brian T. FITCH, Les Deux Univers romanesques d'André Malraux, Minard, 1964.

Henri GODARD, L'Autre Face de la littérature, Essai sur André Malraux et la littérature, Gallimard,

L'Infini, 1990.

Lucien GOLDMANN, Pour une sociologie du roman, Gallimard, Idées, 1964. 

Jean-Claude LARRAT, Malraux, théoricien de la littérature, PUF, coll. Écrivains, 1996.

Christiane MoArri, Les Personnages d'André Malraux, Le prédicateur et ses masques, Publications de

la Sorbonne, 1987.

Emmanuel MOUNIER, «André Malraux, le conquérant aveugle«, dans Malraux, Camus, Sartre,

Bernanos, L'espoir des désespérés, Le Seuil, Points littérature, 1979. 

Gaétan PicoN, Malraux par lui-même, Seuil, «Écrivains de toujours«, 1953.

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