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Noboru Takeshita

Publié le 29/10/2014

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La démission de Noboru Takeshita illustre bien l'inter­dépendance entre les grands conglomérats industriels et le pouvoir au Japon. A la tête du gouvernement depuis novembre 1987 — il succède à Yasuhiro Naka-sone —, Noboru Takeshita est mêlé au scandale financier Recruit-Cosmos. On le soupçonne en effet d'avoir touché des pots-de-vin", au même titre d'ailleurs que Nakasone et d'autres hauts fonction‑

naires et responsables politiques. Au plus bas de sa po­pularité, il donne sa démission en avril 1989.

Mais plus que Takeshita, c'est tout le parti libéral-dé­mocrate (PLD), au pouvoir depuis 1945, qui est écla­boussé par le scandale. Takeshita est remplacé par Sosuke Uno, ex-ministre des Affaires étrangères. Mais ce dernier ne fait pas long feu. On lui reproche d'entre­tenir une geisha parmi les plus connues de l'archipel. Même si la chose est courante au Japon, il se doit de présenter sa démission, surtout après la défaite électo­rale que vient de subir le PLD.

 

Les élections sénatoriales sanctionnent la politique peu transparente du parti libéral-démocrate. Pour la pre­mière fois depuis 1955, le PLD ne dispose plus de la majorité au Sénat. Les socialistes progressent de quinze sièges. Malgré cela, c'est encore un membre du PLD qui est nommé chef du gouvernement. Les grands patrons du PLD choisissent un homme à la réputation sans tache, Toshiki Kaifu.

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