en Ouganda

création d'un Etat d'Israël en Palestine. Cette proposi­tion fut rejetée par le VIe congrès sioniste de 1903. C'est peut-être en se rappelant ces faits qu'Idi Amin Dada fit une crise d'antisémitisme en 1972. Mais trève d'ironie; Theodor Herzl (1860-1904) est mort à l'aube de ce XXe siècle mais sa pensée et son action se sont amplement prolongées.

On peut considérer que la France fut en partie respon­sable de la naissance du sionisme. En effet, Heriz assista à la vague d'antisémitisme qui secoua l'Hexagone lors de l'affaire Dreyfus. Il était alors correspondant de presse pour un journal viennois (Neue Freie Presse). Il en arriva à la conclusion qu'il n'existait pas de réelle intégration possible pour le peuple juif en dehors d'un Etat qui lui soit propre. Il réunit le premier congrès du sionisme à Bâle en 1897. Malgré le peu de soutien que lui apporta son propre peuple, il persista. Ses successeurs firent mieux que lui, mais c'est l'holocauste dont les Allemands se rendirent coupables qui fit le plus pour la création d'un Etat hébreu indépendant.

On peut considérer Herzl comme le père de l'Etat d'Israël dans la mesure où ses écrits furent à la base de la déclaration de Balfour.