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par des agents français dont l'un appartenait au SDECE" (contre-espionnage français)

Publié le 29/10/2014

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Mehdi Ben Barka (1920-1965) était le principal chef de la gauche marocaine. Obligé de s'exiler en 1963 après les élections, il est condamné à mort par contu­mace la même année alors que la répression s'abat sur le parti qu'il a créé (Union nationale des forces popu­laires, 1959). Le 29 octobre 1965, il est enlevé sur la place Saint-Germain-des-Prés à Paris. Des policiers français ainsi qu'un agent du SDECE sont les auteurs de l'enlèvement, mais ils travaillent, semble-t-il, pour le général Oufkir, lequel mène la répression dans son propre pays après les émeutes de Casablanca.

On sait que Ben Barka fut séquestré successivement à Fontenay-le-Vicomte, puis à Ormoy où il fut assassiné quelques jours plus tard. L'émoi est considérable en France où les services parallèles sont mis en cause. Le principal témoin, Figon, meurt dans de mystérieuses circonstances quelques mois plus tard. Le voile se lève partiellement sur cette affaire lorsque le Colonel Ahmed Dlimi, adjoint du général Oufkir, se livre à la Justice française en octobre 1956 après avoir été porté disparu. En juin 1967, la Justice française condamne le général Oufkir à la réclusion criminelle à perpétuité, admettant donc la responsabilité marocaine dans les événements.

 

La lumière ne fut cependant pas totale dans cette af­faire, en raison de quoi les relations franco-marocaines se détériorèrent.

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