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SUJETS POUR EXERCICES

Publié le 29/03/2015

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SUJETS POUR EXERCICES

1

Marthe Robert écrit dans La Vérité littéraire : cc On ne

peut pas lire n'importe quoi n'importe quand et

n'importe où ... Dans les Ardennes où je voyais toute

la journée défiler sous mes fenêtres les ouvrières et

ouvriers fondeurs estropiés, je n'ai pas pu lire les

quelques tomes de Proust que j'avais emportés. En

face de ces visages aux yeux criblés de limaille de

fer ..• toute la Recherche du temps perdu n'était plus

que de la littérature au sens péjoratif que le peuple a

créé .....

Vous expliquerez, commenterez et éventuellement discuterez

cette pensée en utilisant des exemples tirés de

votre expérience et de vos lectures.

II

cc L'idée même que la signification d'une oeuvre

valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures

est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une

idée paresseuse"• écrivait Claude-Edmonde Magny

en 1950 dans Histoire du roman français depuis 1918.

En vous appuyant sur des exemples précis que vous

emprunterez à la littérature et, éventuellement, à d'autres

formes artistiques, vous montrerez pourquoi certains

aspects essentiels d'une oeuvre ne se livrent que peu à

peu et comment l'on peut arriver à déceler des qualités

qui avaient de prime abord échappé.

III

Le philosophe Alain écrivait, en 1934, dans ses Propos

de Littérature (XXXIII) : «Celui qui ne lit que ce

qui lui plaît, je le vois bien seul. "

Expliquez et commentez cette formule en vous référant à

votre expérience personne/le de la lecture.

IV

Montesquieu (1689-1755) confie dans ses Cahiers:

cc L'étude a été pour moi le souverain remède contre

les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une

heure de lecture ne m'ait ôté.«

Qu'en pensez-vous? Quel rôle assignez-vous vousmême

à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui

(divertissement, enrichissement intellectuel, moral,

connaissance de l'homme et de son destin, connaissance

des hommes, appel à l'imaginaire ... )?

V

On peut se demander pourquoi la lecture ou l'étude d'un

ouvrage donne parfois envie de connaître d'autres

oeuvres du même auteur.

S'il vous est arrivé de vivre cette expérience, vous analyserez

ce qui en fait pour vous le prix.

VI

Julien Benda, écrivain et critique, se moquait d'un

orateur qui louait quelqu'un en s'écriant : cc Il avait

formé ses idées au contact de la vie, et non pas dans

les livres!•• Benda constatait: cc Or, nous formons la

plupart de nos idées et souvent les plus justes, dans

les livres [ ... ]. Le mépris des livres au nom de la vie

est une ânerie.,,

Vous préciserez le problème posé par l'opposition de ces

deux attitudes et l'étudierez en fonction de votre expérience.

VII

«J'appelle un livre manqué celui qui laisse intact le

lecteur.«

Vous commenterez et discuterez cette réflexion d'André

Gide, en vous appuyant sur votre expérience personnelle

de lecteur.

VIII

Qu'est-ce, selon vous, qu'un bon livre?

Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur

des exemples précis tirés de votre expérience personnelle

de lecteur.

IX

cc li y a toute la littérature, tous les souvenirs de lycée,

et ceux des vacances, et ceux des voyages en train"•

écrit F. Granon dans Télérama du 8 mars 1992, en

précisant que les livres en format de poche se vendent

à 120 millions d'exemplaires par an.

En vous référant à certains genres et à quelques titres

précis, vous exprimerez votre point de vue personnel sur

les livres en format de poche, et sur les ouvrages dans

des éditions plus luxueuses.

X

Voltaire, dans un roman, fait dire à l'un de ses personnages

qui vient de lire à un ami une tragédie classique

: cc Il ne pleura point mais il admira.,.

Sans vous limiter nécessairement au théâtre, vous direz

ce que vous pensez de l'opposition établie ici entre

l'oeuvre littéraire qui touche la sensibilité du lecteur et

celle qui provoque son admiration.

XI

Marguerite Yourcenar fait dire à l'un de ses personnages:

cc Je m'accommoderais fort mal d'un monde

sans livres.,.

En faisant appel aux souvenirs de vos lectures, vous direz

si vous partagez cette opinion.

XII

Commentez cette réflexion de Jonathan Swift :

cc Quelquefois je lis un livre avec plaisir, mais j'en

déteste l'auteur. ,.

XIII

Ludwig Feuerbach écrit : cc Plus s'accroît notre

connaissance des bons livres, plus diminue le cercle

des gens dont nous apprécions la compagnie.,.

Exprimez sous la forme d'un devoir composé ce que

vous pensez de cette affirmation.

« 34 I Le rôle de la lecture III Le philosophe Alain écrivait, en 1934, dans ses Pro­ pos de Littérature (XXXIII) : «Celui qui ne lit que ce qui lui plaît, je le vois bien seul.

" Expliquez et commentez cette formule en vous référant à votre expérience personne/le de la lecture.

IV Montesquieu (1689-1755) confie dans ses Cahiers: cc L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté.» Qu'en pensez-vous? Quel rôle assignez-vous vous­ même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujour­ d'hui (divertissement, enrichissement intellectuel, moral, connaissance de l'homme et de son destin, connais­ sance des hommes, appel à l'imaginaire ...

)? V On peut se demander pourquoi la lecture ou l'étude d'un ouvrage donne parfois envie de connaître d'autres œuvres du même auteur.

S'il vous est arrivé de vivre cette expérience, vous ana­ lyserez ce qui en fait pour vous le prix.

VI Julien Benda, écrivain et critique, se moquait d'un orateur qui louait quelqu'un en s'écriant : cc Il avait formé ses idées au contact de la vie, et non pas dans les livres!•• Benda constatait: cc Or, nous formons la plupart de nos idées et souvent les plus justes, dans. »

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