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la thérapie à adopter en psychanalyse

Publié le 02/11/2014

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psychanalyse

 

Karl Gustav Jung (1875-1961), médecin et psycho-logue, introduisit la notion d'inconscient collectif, sorte de mémoire de l'humanité constituée d'arché-types que l'on retrouve dans toutes les civilisations. Parmi ces archétypes qui s'expriment notamment à tra¬vers le folkore et les mythes, il étudiera particuliè-rement le chiffre 4 ou encore l'Anima, cette figure fé-minine qui hante l'inconscient masculin, et inversement l'Animus, "figure masculine de la psy-chologie féminine". Pour Jung, ces deux figures sont inconnues du moi conscient et leur prise de conscience est un moment essentiel de la thérapie.

Freud et Jung s'opposèrent précisément sur le prin-cipe thérapeutique. Alors que le thérapeute freudien doit maîtriser les réactions affectives que déclenche en lui le patient (il est une oreille attentive à laquelle le patient ne cache rien), le thérapeute jungien est plus di¬rectif. Il essaye d'entrer en résonance avec la person¬nalité profonde du patient. Le thérapeute essaye de dis¬cerner les zones à forte résonance affective et tente, en fournissant certaines associations, d'encourager une décharge affective qui provoquera une prise de conscience d'un problème psychique refoulé.

 

Mais la thérapie n'est pas le seul point sur lequel Freud et Jung s'opposèrent. S'ils sont tous deux convaincus de l'importance des phénomènes inconscients du fait que la clé de cet inconscient est le rêve, Jung consi¬dère quant à lui que la libido ne présente pas uni¬quement un caractère sexuel. Il y voit une énergie psychique générale dont l'objet s'oriente soit vers le monde extérieur — il s'agit dans ce cas d'un type psy¬chologique extraverti —, soit vers la vie intérieure, au¬quel cas il s'agit d'un introverti.

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