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TERRE En s'approchant de notre planète, un visiteur provenant de l'espace

Publié le 04/04/2015

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TERRE En s'approchant de notre planète, un visiteur provenant de l'espace serait principalement frappé par deux faits : tout d'abord, la présence d'une atmosphère pleine de gaz comme l'oxygène et d'autre part, par le fait qu'une grande partie de la surface terrestre, environ 70 %, est couverte d'eau. Mais comment pourrait-il décrire la Terre de retour sur sa planète ? Il pourrait raconter, par exemple, avoir vu une planète faite de cinq coquilles, complètement différentes, enchâssées les unes dans les autres. La coquille superficielle est l'atmosphère, dont l'épaisseur est d'environ 600 km et qui est formée d'un mélange de gaz parmi lesquels on trouve l'oxygène, indispensable aux organismes vivants. L'hydrosphère, la deuxième coquille, est formée par les océans, les lacs, les fleuves et les eaux souterraines, c'est-à-dire par l'ensemble des eaux. L'hydrosphère repose partout sur des matériaux rocheux de la croûte terrestre et est entourée partout par l'atmosphère. La croûte est la couche rocheuse la plus externe du globe, la partie froide et rigide sur laquelle nous nous déplaçons. D'une épaisseur moyenne allant de 8 à 40 km, elle repose sur le manteau terrestre, qui atteint près de 3 000 km de profondeur. Au centre, enfin, se trouve le noyau ...

« 2 La chaleur externe meut l’atmosphère et les océans, détermine le climat et, par les pluies et les vents, érode les roches des montagnes et, en général, toute la surface, formant des débris qui, transportés par les fleuves et les torrents, arrivent jusqu’à la mer. Il existe pratiquement une chaleur qui construit et une chaleur qui détruit.

Nous passons notre vie sur la zone dans laquelle ces deux forces entrent en contact, sur la surface terrestre. Les éruptions volcaniques et les tremblements de terre changent l’aspect d’une zone en quelques heures ou en quelques jours, mais, généralement, l’aspect de la Terre se modifie très lentement.

Il faut des centaines de millions d’années pour qu’il se forme un océan, environ 20 millions pour qu’une montagne s’élève et encore des dizaines de millions d’années pour qu'elle soit nivelée jusqu’au niveau de la mer. L’un des phénomènes de transformation lente les plus extraordinaires est l’expansion des fonds des océans, qui se produit sur quelques centimètres chaque année.

Cela a lieu parce que les océans sont fendus par des fractures profondes dont sort de la matière, le magma, semblable à celle que rejettent les volcans pendant les éruptions.

Dans l’image d’ensemble reconstruite par les géologues, la croûte terrestre est divisée en de grandes calottes sphériques, les plaques, qui se déplacent à la surface du manteau plastique.

À la hauteur des dorsales, là où se forme la nouvelle croûte océanique, les plaques s’éloignent, tandis que du côté opposé elles s’affrontent, à la hauteur des marges convergentes, encore appelées zones de subduction.

C’est précisément pour cette raison que l’on enregistre dans ces points les tremblements de terre, dus à la friction des plaques en mouvement, et que l’on y trouve les volcans qui répandent à l’extérieur le magma provenant des profondeurs.

Le résultat final est que les fonds des océans se renouvellent complètement tous les 200 millions d’années. En étudiant des processus de ce genre, les géologues ont recueilli beaucoup d’informations utiles pour différents objectifs.

Par exemple, pour chercher des sources d’énergie telles que le charbon et le pétrole là où il y a le plus de probabilités d'en trouver, ou bien pour projeter de façon plus sûre des travaux d’ingénierie tels que les ponts, les tunnels ou les barrages.

Les grandes catastrophes dues aux tremblements de terre ou aux éruptions volcaniques peuvent être très souvent attribuées au fait que l’on n’a pas assez pris en compte le risque géologique.

C'est ainsi que des villages entiers ont été construits dans des zones qui auraient dû rester inhabitées.. »

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