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Grand oral du bac : LES COUREURS KENYANS

Publié le 03/02/2019

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LE SAVIEZ-VOUS?

 

Le reste du continent africain est riche en coureurs de fond de classe internationale. On peut citer l’Éthiopien Haïlé Gébréssélassié, vainqueur de l’épreuve du 10000m aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, ou le Burundais Venuste Niyongabo, médaillé d’or au 5000m, sans parler des performances des Nord-africains Saïd Aouita et de Norredine Morceli.

 

Le Kenya est probablement le seul pays d’Afrique noire à être doté d'un stade d’athlétisme de 60000 places, qui lui a été offert par la Chine populaire dans le cadre d’un programme de développement.

 

Le père O’Connell, coordinateur des activités sportives de la légendaire école St Patrick, préconise quelques idées insolites souvent suggérées par ses meilleurs éléments. C’est ainsi que, selon lui, la meilleure source de motivation d'un coureur de fond est tout simplement... la joie.

 

Au Kenya, où cohabitent différentes ethnies, les exploits extraordinaires réalisés par les coureurs de fond sont un véritable ciment national, un phénomène rare en Afrique où l’on préfère en général le football. Le gouvernement kenyan a ainsi un ministère des Sports très structuré.

L’environnement naturel des coureurs kenyans est propice à l’entraînement: à plus de 2000 m d'altitude, les enfants acquièrent, dès qu’ils sont en âge de courir, une extraordinaire capacité d’assimiler l’oxygène raréfié de la montagne.

 

▼ Le cross-country est une discipline

 

qui a disparu du programme olympique. Il n’en demeure pas moins qu’il a encore de nombreux adeptes dans tous les pays et qu'aux championnats du monde les Kenyans accumulent les titres individuels et par équipe.

pour boucler le 5000 m au meeting de Bruxelles, et Bernard Barmasai boucla le 3000 m steeple en 7’55’72 à Cologne. Ainsi, les records du monde du 3000m, du 5000 m, du 10000 m et du 3000 m steeple sont détenus par des Kenyans.

 

Aux Championnats du monde junior, Ismaël Kirui, frère de Chelimo, battit le record du monde du 5000 m de sa catégorie. Lors des Championnats du monde organisés à Stockholm, Moses Kiptanui remporta le 3000 m steeple, avant d’être battu dans cette même discipline par son compatriote, Richard Kosgei, lors du meeting d’Oslo.

 

Le sacre à Atlanta

 

À Atlanta, en 1996, les Kenyans raflèrent des médailles dans les courses de fond. Paul Tergat enleva le bronze au 10000 m, comme Stephen Kipkorir au 1500 m et Fred Onyancha au 800 m. Paul Bitok obtint l’argent au 5000 m. Joseph Keter et Moses Kiptanui enlevèrent respectivement l’or et l’argent dans l’épreuve de 3000 m steeple.

« Les coureurs kenyans l'intuition des coureurs.

Les enfants des alentours adorent la course à pied et viennent à l'école en courant, une performance en soi étant donné l'al­ titude à laquelle est bâtie l'école (2000 rn au-des­ sus du niveau de la mer).

La philosophie des enseignants de St Patrick est de laisser se dévelop­ per la personnalité et le potentiel de chacun à son ryth me, en se contentant de lui fournir un enca­ drement minimal et les équipements sportifs de base.

Certains champions, comme Peter Ngugi, ont un physique atypique : en apparence, ce pur produit de l'école n'a en effet rien d'un athlète.

D'autre part, hors de St Patrick, les talents des coureurs kenyans sont généralement débusqués lors de leur passage à l'armée (95% d'entre eux sont officiellement des militaires; le grand enjeu pour les différents régiments de l'armée nationale est de gagner le plus grand nombre de compéti­ tions).

Depuis que le Kenya s'est présenté aux Jeux olympiques de Mexico en 1968, une cohorte de plus en plus considérable de mana­ gers, honnêtes ou véreux, est prête à tout pour dénicher la perle rare et lui faire signer un contrat d'exclusiv ité.

Le palmarès des coureurs kenyans L'engouement des athlètes kenyans pour les courses de fond et de demi-fond doit beaucoup à l'exemple de quelques glorieux anciens comme Kip Keino, médaillé d'or du 1500m et d'argent au SOOOm aux Jeux olympiques de Mexico en 1968 et médaillé d'or du 3000m steeple et d'argent du 15 00 rn à Munich en 1972.

Keino, fort de ses divers succès olympiques et de ses victoires lors des meetings internationaux, fut l'un des grands promoteurs de la course de fond au Kenya.

ll consacra en effet une partie de ses revenus au soutien de jeunes talents.

Vainqueur du 10000m à Mexico, Temu est aussi une figure de légende.

D'autres noms prestigieux sortent du rang comme Paul Bitok, médaillé d'ar­ gent du 5 000 rn à Barcelone en 1Q92, encore détenteur au début de 1997 de las· meilleure per­ formance mondiale de tous les temps sur 3000m en 7'28"41 et Richard Chelimo, médaillé d'argent à Barcelone au lOOOOm.

L'année 1992 fut particu- lièrement spectaculaire quant au niveau d'excel­ lence atteint par les Keny ans.

Comme c'est souvent le cas lors des meetings internationaux précédant des Jeux olympiques, les Kenyans ont réalisé des records aux cham­ pionnats du monde de Stockholm.

Richard Cheli­ mo battit ainsi le record du monde du 10000m en 27' 07"91, cinq jours avant que son compatriote Yobes Ondieki ne le lui reprenne lors du meeting d'Oslo en 26' 58" 38.

ll semble que ces coureurs exceptionnels n'ont pas de limites, puisque Paul Tergat a établi le record du monde du 10000 rn en descendant sous la barre des 26' 30", avec un temps extraordinaire de 26'27"85 lors du meeting de Bruxelles en août 97.

Un mois durant lequel les Kenyans battirent deux nouveaux records du monde: Daniel Komen (déjà meilleur temps mon­ dial sur 3000 rn en 7'20"67) n'a mis que 12'39"74 o Le reste du continent africain est riche en coureurs de fond de classe internationale.

On peut citer l'Éthiopien Haïlé Gébréssélassié, vainqueur de l'épreuve du 10000m aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, ou le Burundais Venuste Niyongabo, médaillé d'or au 5000m, sans parler des performances des Nord-afri­ cains Saïd Aouita et de Norredine Morceli.

o Le Kenya est probablement le seul pays d'Afrique noire à être doté d'un stade d'athlé­ tisme de 60000 places, qui lui a été offert par la Chine populaire dans le cadre d'un pro­ gramme de développement.

• Le père O'Connel!, coordinateur des activités sportives de la légendaire école St Patrick, pré­ conise quelques ld6es Insolites souvent suggé- éléments.

C'est ainsi source .......

L'environnement naturel des coureurs kenyans est propice à l'entraînement: à plus de 2000 m d'altitude, les enfants acquièrent, dès qu'ils sont en âge de courir, une extraordinaire capacité d'assimiler l'oxygène raréfié de la montagne.

' Le cross-country est une discipline qui a disparu du programme olympique.

Il n'en demeure pas moins qu'il a encore de nombreux adeptes dans tous les pays et qu'aux championnats du monde les Kenyans accumulent les titres individuels et par équipe.

pour boucler le 5000 rn au meeting de Bruxelles, et Bernard Barmasai boucla le 3000 rn steeple en 7'5 5"72 à Cologne.

Ainsi, les records du monde du 3000m, du 5000 rn, du 10000 rn et du 3000 rn steeple sont détenus par des Kenyans.

Aux Championnats du monde junior, Ismaël Kirui, frère de Chelimo, battit le record du monde du 5 000 rn de sa catégorie.

Lors des Champion­ nats du monde organisés à Stockholm, Moses Kiptanui remporta le 3000 rn steeple, avant d'être battu dans cette même discipline par son compa­ triote, Richard Kosgei, lors du meeting d'Oslo.

Le sacre à Atlanta À Atlanta, en 1996, les Kenyans raflèrent des médailles dans les courses de fond.

Paul Tergat enleva le bronze au 10000 rn, comme Stephen Kipkorir au 1500 rn et Fred Onyancha au 800 m.

Paul Bitok obtint l'argent au 5000 m.

Joseph Keter et Moses Kiptanui enlevèrent respectivement l'or et l'argent dans l'épreuve de 3000 rn steeple.. »

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